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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Gaza: le chef de la diplomatie iranienne se concerte avec le Hezbollah

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AFP

2023-10-13T08:20:20Z
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Le chef du Hezbollah a évoqué avec le ministre iranien des Affaires étrangères, en visite au Liban, «les positions qui doivent être adoptées» face à la guerre entre Israël et le Hamas, a indiqué vendredi la formation pro-iranienne. 

Selon un communiqué du Hezbollah, son secrétaire général, Hassan Nasrallah, s'est réuni avec le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, arrivé jeudi soir à Beyrouth.

L'État israélien et les États-Unis craignent l'ouverture d'un second front au nord d'Israël à la frontière avec le Liban, si le Hezbollah, soutenu par l'Iran, décidait d'intervenir massivement.

Depuis le début de la guerre le 7 octobre, l'implication du Hezbollah depuis le sud du Liban est restée limitée à des bombardements sur des positions israéliennes dans le nord, visant à soutenir le Hamas, son allié.

Environ 1200 Israéliens ont été tués dans l'attaque du Hamas et plus de 1500 Palestiniens lors de la riposte israélienne, selon les autorités locales.

Le chef du Hezbollah et le ministre iranien «se sont concertés au sujet des responsabilités qui incombent à tous, et des positions qui doivent être prises face aux événements historiques et aux derniers développements», selon le communiqué du Hezbollah.

Le ministre iranien a indiqué jeudi que l'ouverture d'un «nouveau front» contre Israël serait conditionnée aux «actions» de l'État israélien dans la bande de Gaza.

M. Amir-Abdollahian est été accueilli à son arrivée à Beyrouth jeudi soir par des représentants du Hezbollah, du Hamas et du Jihad islamique, soutenus par l'Iran, entre autres. Il doit s'entretenir vendredi avec des responsables libanais avant de se rendre à Damas.

S'exprimant depuis l'aéroport de Beyrouth, il a répété que les alliés régionaux de l'Iran (Syrie, Hezbollah, Hamas, entre autres), connus informellement sous le nom d'«Axe de la résistance», pourraient réagir en cas d'escalade de l'offensive israélienne à Gaza.

Le président iranien, Ebrahim Raïssi, avait appelé les «pays musulmans et arabes» à «se coordonner» pour «stopper les crimes» d'Israël. Il s'est ainsi entretenu mercredi soir avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et le président syrien Bachar al-Assad.

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