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L'article provient de TVA Sports
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Gary Bettman présente des excuses à Kyle Beach

Photo AFP
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Agence QMI

2021-11-01T18:12:41Z
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Se disant «horrifié, émotif et peiné» en regardant l’entrevue accordée par Kyle Beach la semaine dernière, le commissaire de la Ligue nationale de hockey (LNH) Gary Bettman a présenté ses excuses à l’ancien choix de première ronde des Blackhawks de Chicago, lundi.

«Je voyais qu’il souffrait juste en le regardant. À partir de là, je voulais m’assurer qu’on se concentre à régler le problème. Sur le plan personnel, j’étais désolé de savoir que quelqu’un avait dû endurer ce qu’il a enduré.»

M. Bettman a confirmé avoir mis à la disposition de Beach toutes les ressources que sa ligue possède afin de l’aider.

Dans son discours d’ouverture, il a mentionné que la LNH allait engager des experts indépendants afin de s’assurer de la précision du protocole de la ligue en matière d’agression sexuelle, entre autres. Il a aussi annoncé que la ligne d’aide offerte au personnel de la LNH serait déployée mondialement afin d’aider tous les intervenants du monde du hockey, des rangs mineurs au hockey professionnel.

Évidemment, M. Bettman a aussi tenu à défendre ses décisions de la dernière semaine, surtout concernant les cas de Joel Quenneville et Kevin Cheveldayoff, et c’est là-dessus qu’il a été le plus questionné par les médias présents à la visioconférence.

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Pas assez d'informations

Rappelons que Cheveldayoff, qui agissait à titre de directeur-général adjoint en 2010, a rencontré Gary Bettman dans ses bureaux de New York la semaine dernière. Au terme de cette rencontre, aucune sanction disciplinaire n’a été annoncée et Cheveldayoff a pu conserver son emploi à titre de directeur général des Jets de Winnipeg, qu’il occupe depuis la saison 2011-2012.

La veille, l’ancien entraîneur-chef des Hawks Joel Quenneville avait été contraint de démissionner de son poste avec les Panthers avec la Floride après une rencontre avec Bettman.

Le rapport mentionne pourtant que Cheveldayoff était présent lors de la fameuse rencontre du 23 mai 2010 lors de laquelle plusieurs membres de la haute direction des Hawks auraient été mis au courant des allégations de Beach mais décidé de ne rien faire.

«Premièrement, avec les informations qu’il avait, Kevin a cru que la situation avait été réglée quand [Brad] Aldrich a quitté l’organisation. Kevin était un joueur mineur dans toute cette affaire. En faisant l’enquête, la seule personne qui a mentionné que Kevin était présent lors de la rencontre du 23 mai 2010 est... Kevin lui-même.»

Selon Bettman, ce qui a été révélé ou pas lors de cette rencontre demeure nébuleux.

«À l’époque, Kevin était responsable du plafond salarial et du recrutement. Il n’était pas beaucoup impliqué et il croyait que son patron et le patron de son patron allaient s’occuper du dossier. »

Bénéfice du doute

Dans le cas de Quenneville, Bettman n’a pas voulu s’avancer à savoir s’il avait forcé l’entraîneur à démissionner.

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«Je dirai simplement qu’à la lumière de notre conversation, Joel en est venu à la conclusion que la meilleure chose à faire était de démissionner», a-t-il simplement répondu.

Ce dernier s’est par la suite défendu de ne pas avoir agi plus rapidement, le 26 octobre, lorsque Kyle Beach a raconté son histoire sur les ondes de TSN. Le lendemain soir, Quenneville était derrière le banc des Panthers.

«Aurait-il dû être derrière le banc le mercredi? Certaines personnes pensent que non et je respecte ça. Par contre, il avait déjà dirigé 867 matchs depuis 2010 et je voulais m’assurer que personne, y compris Joel Quenneville, ne puisse me reprocher de l’avoir accusé à l’avance.»

Quant à l’amende de 2 millions $ imposée aux Blackhawks, qui se veut moins que celle de 3 millions $ qu’elle avait imposée aux Devils du New Jersey en 2010 pour avoir contourné le plafond salarial, Bettman a expliqué par le fait que les propriétaires des Hawks n’étaient pas au courant de la situation.

«C’est un contexte différent et des faits différents. Je veux être clair sur le fait que la gestion de ce dossier par les Blackhawks était inappropriée même si les propriétaires n’étaient pas au courant. On voulait lancer un message au reste de la ligue afin que tout le monde s’assure que leur organisation a un plan d’action clair face à ce genre de dossier.»

Pour l’instant, la LNH n’a pas l’intention d’imposer d'autres mesures disciplinaires dans ce dossier, notamment aux joueurs des Blackhawks de l’édition 2010.

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