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L'article provient de TVA Sports
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Gabrielle Carle tente sa chance en Europe

Dominick Gravel/Agence QMI
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Philippe Asselin

2021-12-13T17:08:12Z
2021-12-13T23:19:17Z
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La joueuse de soccer québécoise Gabrielle Carle a bien l’intention de poursuivre sur ses succès, surtout qu’elle s’apprête à faire le saut chez les professionnelles en première division suédoise, avec la formation du Kristianstads DFF.

Lundi, l’agence de représentation Obelisq a annoncé que l’athlète de 23 ans avait paraphé une entente d’un an, sans option, avec l’équipe ayant terminé au troisième rang du championnat suédois en 2021. 

Il s’agit de la cerise sur le sundae d’une année remplie de succès pour Carle. La Lévisienne a en effet remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques de Tokyo et a décroché un autre championnat national avec les Seminoles de Florida State, dans la NCAA.

«C’est une grosse année et je vais m’en souvenir toute ma vie. J’ai terminé ma carrière universitaire d’une belle façon et je commence ma carrière chez les professionnelles avec une belle confiance», a affirmé Carle au bout du fil, elle qui prépare présentement son déménagement de la Floride.

Très convoitée 

Dans le communiqué d’Obelisq, le fondateur de l’agence Nicolas A Martineau a révélé que sa cliente était très en demande. Elle avait sur la table plusieurs offres provenant de la Suède et de l’Espagne, sans compter de l’intérêt très sérieux en France, en Angleterre et aux États-Unis.

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«La saison de la ligue suédoise s’aligne avec la fin de la campagne dans la NCAA. Ça allait donc de soi de choisir un circuit comme celui-là, a indiqué Carle pour justifier sa décision. L’Europe a toujours été quelque chose d’attirant pour moi. D’amorcer ma carrière avec un an de contrat en Suède, c’est un bon début.»

L’arrière latérale a donc choisi de ne pas se rendre disponible au repêchage de la National Women’s Soccer League, soit la ligue professionnelle américaine de soccer féminin.

«C’est quelque chose que j’ai considéré et que je vois dans le futur.»

«Je pense qu’il s’agissait d’une meilleure option pour moi, a ajouté Carle en parlant du club suédois. Je voulais sortir de ma zone de confort. De plus, j’ai toujours l’option de revenir en Amérique du Nord par la suite, si je le désire.»

Un modèle 

Il y a aussi un autre élément cher au cœur de Carle qui a motivé son choix, soit de démontrer aux jeunes joueuses de la province et du pays qu’il est important de croire en ses rêves.

«C’est extrêmement important pour moi d’être capable d’inspirer les plus jeunes afin qu’elles puissent voir que c’est possible. Avant moi, il y a eu des Josée Bélanger et des Rhian Wilkinson qui m’ont vraiment inspirée et montré la voie.»

Dans la même veine, la Québécoise n’a pas l’intention de jouer les figurantes avec le Kristianstads DFF.

«Peu importe où je suis, je veux toujours bien faire. Je veux arriver là-bas et faire une différence. C’est mon objectif», a clamé celle qui se joindra à sa nouvelle équipe le 15 janvier.

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