Patrick Roy prendra la parole

À la demande de Geoff Molson, Patrick Roy fera partie des anciens joueurs du Tricolore qui prendront la parole mardi lors des funérailles nationales de Guy Lafleur. « Un honneur », assure l’ancien gardien vedette du Canadien.

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Roy participera donc au dernier hommage rendu au Démon blond, à la cathédrale Marie-Reine-du-Monde de Montréal, mardi.

« Quand Geoff Molson m’a appelé pour que je dise quelques mots, je lui ai répondu que ce serait un honneur pour moi de parler de Guy Lafleur », a mentionné l’entraîneur et directeur général des Remparts, lundi.

Roy n’a jamais caché l’admiration qu’il vouait à l’ancien numéro 10 du CH, malgré le fait qu’il ne l’a côtoyé que quelques semaines au début de la saison 1984-1985. 

SOUVENIRS

À cette époque, il en était à son premier camp d’entraînement avec l’équipe et il avait débuté la campagne avec le grand club avant d’être retourné dans les rangs juniors.

Roy parlera des événements marquants qu’il a vécus, avec ou contre Guy Lafleur, au cours de sa carrière.

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« Je ne l’ai côtoyé comme coéquipier qu’à mon premier camp d’entraînement. C’est un peu de ça dont je vais parler. Je vais raconter comment j’ai vécu ce moment-là ainsi que mon match contre lui, en 1989 [lors du retour de Lafleur au Forum, dans l’uniforme des Rangers de New York]. Je parlerai également de ma dernière rencontre avec lui. Je veux lui rendre hommage puisque c’est pleinement mérité », a souligné celui qui lui avait également rendu hommage par le biais d’un discours en octobre dernier lors du retrait du chandail du Démon blond par la LHJMQ.

PAS SURPRIS

Depuis le décès de Lafleur, le 22 avril, les hommages proviennent des quatre coins de l’Amérique. Dimanche et lundi, des milliers d’amateurs, anciens coéquipiers, personnalités publiques, joueurs actuels et dignitaires se sont déplacés au Centre Bell pour rendre un dernier hommage à Flower.

Rien de toute cette vague d’amour ne surprend Patrick Roy.

« On se demande toujours ce qui définit une personne. Dans le cas de Guy, le mot qui me vient en tête, c’est : authenticité. C’était un gars authentique et c’est ce que les gens ont aimé. Il était proche des amateurs et du public et il était toujours disponible. L’admiration qu’on a pour lui va au-delà de ses performances comme joueur de hockey. »