Frappes de drones en Crimée: le Canada refuse de commenter les allégations russes
Agence QMI
Le Canada a refusé, dimanche, de commenter les allégations de la Russie qui a assuré que des drones munis de pièces canadiennes ont servi à frapper sa flotte massée en Crimée, samedi.
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Selon le ministère de la Défense russe, neuf drones aériens et sept drones maritimes auraient été utilisés samedi contre sa flotte à Sébastopol, endommageant un navire-dragueur de mines.
Cette attaque a été imputée à l’Ukraine et à la Grande-Bretagne, une allégation démentie par ces deux pays.
Or, certains des drones auraient été munis de «modules de navigation fabriqués au Canada», a avancé la Russie dimanche.
Appelé à commenter ces allégations, le gouvernement canadien est demeuré muet. Affaires mondiales Canada a référé une demande d’information sur cet enjeu aux Forces armées canadiennes (FAC), qui ont ensuite affirmé qu’elles «ne peuvent pas commenter sur ces allégations».
Officiellement, les donations militaires canadiennes à l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe comprennent un nombre non précisé de caméras L3 Wescam, utilisées sur des drones pour des missions de reconnaissance et de surveillance aérienne.
Le Canada a annoncé à quatre reprises l’envoi de caméras de drone en Ukraine, en plus de la signature d’un contrat d’entretien de ce matériel. La dernière annonce remonte au 12 octobre, où Ottawa a promis pour 15,3 millions $ en caméras de drone, entre autres.
Par contre, les registres officiels dévoilés par Ottawa ne mentionnent pas l’envoi d’autres types de pièce de drone en Ukraine.
- Avec des informations de l’AFP