Frappées par le verglas: voici pourquoi certaines villes n’ont presque pas eu de pannes
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Nora T. Lamontagne
Seule une poignée de citoyens de Joliette et de Westmount desservis par des réseaux d’électricité municipaux ont été privés de courant au plus fort de la tempête de verglas de mercredi.
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Alors que la moitié des Montréalais étaient dans le noir jeudi matin, tout au plus 50 foyers de Westmount se trouvaient dans la même situation.
Quelque «70% de nos lignes électriques sont enfouies, alors ça réduit nos chances d’avoir des problèmes», explique Sébastien Samuel, porte-parole de la petite ville de 20 000 habitants enclavée dans Montréal.
Rétabli en une heure
Le réseau d’Hydro-Joliette faisait aussi des envieux parmi les 37 000 abonnés d’Hydro-Québec dans Lanaudière toujours sans service jeudi soir.
«On a eu une panne qui a touché 100 clients et qui a été rétablie en une heure», souligne le maire de Joliette, Pierre-Luc Bellerose.
Même s’ils paient le même tarif que celui d’Hydro-Québec, la majorité des citoyens de Joliette sont connectés à un réseau de distribution distinct, géré par la petite municipalité.
Hydro-Joliette dessert 9500 clients et compte 86 kilomètres de lignes de moyenne tension, dont neuf souterraines au centre-ville.
«L’entretien est beaucoup plus simple, alors c’est excessivement rare qu’on a des pannes majeures», résume l’élu municipal.
Des réseaux à part
Au Québec, neuf villes peuvent compter sur leur propre réseau électrique: Westmount, Alma, Amos, Baie-Comeau, Coaticook, Joliette, Magog, Saguenay et Sherbrooke.
Le maire Bellerose n’y voit que du bon, surtout considérant les revenus qui permettent à sa municipalité de ne pas dépendre en majorité des taxes foncières.
«Hydro-Joliette, c’est la fierté de notre ville», assure-t-il.
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