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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Frappe de drone «israélien» sur l'est du Liban

AFP
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Agence France Presse

2024-04-25T08:04:00Z
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L'agence officielle libanaise et une source du puissant mouvement Hezbollah ont fait état d'une frappe au drone jeudi matin contre un camion dans l'est du Liban, faisant un blessé, imputant l'attaque à Israël. 

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Ce raid intervient alors que les violences ont gagné en intensité au cours des derniers jours entre Israël et le Hezbollah pro-iranien.

«Une frappe de drone israélien a visé un camion transportant du carburant» appartenant au Hezbollah à Doures, à l'entrée de la ville de Baalbeck, dans la plaine de la Békaa, a affirmé la source du Hezbollah à l'AFP.

L'Agence nationale d'information (ANI, officielle libanaise) a confirmé «une frappe ennemie de drone», en référence à Israël. Les deux sources ont affirmé que le chauffeur du camion avait été blessé.

L'armée israélienne avait annoncé mercredi mener une «action offensive» sur le sud du Liban, où elle affirmait que son aviation et son artillerie avaient frappé 40 cibles du Hezbollah et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

Le Hezbollah n'a pas commenté ces allégations.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

La dernière frappe attribuée à Israël sur la Békaa remonte au 14 avril, lorsqu'un raid avait visé un bâtiment relevant du Hezbollah dans cette plaine, un bastion de la puissante formation libanaise proche de la frontière avec la Syrie.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais, ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

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