François Papineau donne des détails sur la troisième et ultime saison de Cerebrum
Sabin Desmeules
Il reprend les traits du Dr Lacombe pour une ultime saison. Le psychiatre est profileur pour une nouvelle enquête, et il a une nouvelle amoureuse et de nouveaux patients. Ce vent de renouveau le mènera-t-il enfin vers la lumière? Voyons ce qu’en dit son interprète, François Papineau.
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François, il s’agit de la troisième et dernière saison de Cerebrum. Pourquoi cela se termine-t-il, alors qu’il y aurait matière à faire davantage de saisons?
J’ai l’impression que c’est une décision de l’auteur (Richard Blaimert). Je pense qu’il a respecté son envie première de clore de cette façon, avec cette troisième saison. Il y a vraiment quelque chose qui se boucle sur tous les plans. À mon avis, l’arc narratif qui se ferme à la fin de la troisième saison a dû se décider au début du projet.
Le Dr Henri Lacombe est maintenant officiellement profileur criminel pour l’équipe de Simone Vallier...
C’est une envie qu’il a de continuer sa collaboration avec Simone (Christine Beaulieu), une coopération qui est facile et fructueuse. Ils ont bien travaillé ensemble précédemment. En ce moment, Henri a le désir de s’orienter vers une autre facette de son travail, et ça lui donne un peu plus d’adrénaline.
Il s’intéresse à un tueur en série qui tue des médecins qui ont été blanchis après des erreurs médicales...
Il va être plongé dans des situations relativement traumatisantes, parce que ce n’est pas donné à tout le monde d’être en mesure de voir des scènes de crimes spectaculaires. Malgré son bagage, Henri n’est pas armé pour ça. C’était agréable à jouer!
Entre Henri et Simone, il y a un coup de foudre amical, mais surtout des vécus communs: la femme du psychiatre a été assassinée, et l’amoureuse de la policière a aussi connu une mort violente. Trouvent-ils du réconfort l’un avec l’autre?
Probablement. Ils ont vécu la même chose, à peu de différences près. Il y a quelque chose qui les lie là-dedans et qui leur donne une compréhension du monde dans lequel ils évoluent, une vision semblable qui les aide à aller plus rapidement aux faits et à être plus efficaces. Leur expérience commune est payante dans le cadre de leur association.
Henri a retrouvé l’amour auprès de Suzanne...
Quand on commence la saison, la relation est déjà établie depuis plusieurs mois, et ils habitent ensemble. Lui a vendu sa maison et en a racheté une autre. Suzanne (Hélène Florent) est la personne qu’il a engagée pour faire la décoration. C’est quelqu’un de très équilibré. Henri est encore protecteur avec ses enfants, même s’ils sont des adultes. Il s’inquiète beaucoup trop de leur avenir, comparativement à Suzanne, qui a une fille — on ne la voit pas dans l’émission, mais elle est évoquée — et qui est capable d’être impliquée tout en étant détachée émotivement. Elle va lui faire comprendre qu’il peut laisser faire ses enfants un peu.
La relation entre Henri et ses enfants, Marine et William, est-elle toujours difficile?
Oui. Je ne peux rien révéler par rapport à sa relation avec Marine et William (Marianne Verville et Henri Picard), mais elle fait l’objet d’inquiétudes.
Il poursuit sa pratique en tant que psychiatre. Traite-t-il toujours Xavier, qui est défiguré?
Oui. Xavier (Anthony Therrien) rencontre une autre patiente qui a un trouble cognitif, Marion (Sara Montpetit). Elle est une espèce de papillon, une fille avec une belle légèreté et qui est très perspicace! Il y a une relation qui se noue entre les deux, et le jeune homme voit qu’il y a un avenir possible pour lui.
Est-ce qu’Henri a de nouveaux patients?
Oui, il rencontre notamment une jeune actrice (Schelby Jean-Baptiste) qui a le syndrome de l’imposteur.
Et lui, comment chemine-t-il par rapport à ses propres blessures?
Il continue la guérison de son deuil qui a été amorcée à la deuxième saison, et il y a de la lumière.
Sur TOU.TV EXTRA dès début juillet.
