Francisco Randez s'ouvre avec vulnérabilité sur ses troubles alimentaires
Vanessa Hébert
Francisco Randez a fait une révélation courageuse lundi matin, à l'émission Deux filles le matin. Pour la première fois à la télévision, le comédien et animateur a révélé avoir été aux prises avec des troubles alimentaires, à l'époque où il était mannequin.
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Au début des années 2000, Francisco Randez travaillait comme mannequin, un peu partout à travers le monde, pour des noms aussi impressionnants que Jean-Paul Gaultier.
C'est à cette époque, explique-t-il candidement, qu'il a développé des troubles alimentaires, car ayant toujours été sportif, il remarquait qu'il était plus «massif» que ses pairs.
«Dans l'enfance, moi je mangeais beaucoup, beaucoup. Ça a toujours été comme un refuge, un peu. Moi j'avais jamais pensé me faire vomir avant d'entrer dans le monde de la mode», a déclaré Francisco à Marie-Claude Barrette.
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Même s'il vivait un sentiment de «relâchement» dans les premiers temps, Francisco explique que la culpabilité a rapidement pris le dessus, face à son comportement.
«C'est la première fois que je parle de ça à la télévision, pis c'est le fruit d'une démarche. Je me dis que c'est important de partager ça, parce que je réalise qu'il y a tellement de personnes qui souffrent de ça. Et j'imagine qu'il y a beaucoup de gens qui ne se doutaient pas que moi, j'avais vécu ça», a-t-il mentionné.
En entrevue dans les pages du magazine La Semaine, en août 2018, l'animateur s'était confié sur le sujet.
«J’étais obsédé par mon poids. Et j’aime tellement manger! Plus je me faisais vomir, plus je me sentais coupable, sale. C’est affreux, ce sentiment. Il n’y a pas un moment où je me regardais en me disant «Je suis assez mince». C’était une obsession constante. Sur certaines photos, je dois avoir 3 % de gras sur le corps; ma peau est comme une feuille de papier», avait-il alors avoué.
Il avait alors expliqué que ce qui l'avait sauvé: les sports de combat.
«Après la campagne de Jean Paul Gaultier, où j’avais pris plus de masse, j’ai commencé à m’entraîner pour les sports de combat et à prendre plus de muscles. C’est ce qui m’a sauvé. Je retrouvais ce plaisir. Quand tu fais de la compétition, tu atteins des objectifs sains et ensuite tu célèbres. Tu ne t’entraînes pas pour maigrir», avait-il dit.
Voyez l'extrait complet ci-dessous:
On salue l'ouverture et la vulnérabilité de Francisco! Et on espère que son témoignage trouvera écho chez ceux qui en auraient besoin.