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Fiasco SAAQclic: la CAQ est-elle en train de paver la voie à un Donald Trump québécois?

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        Yannick Beaudoin

        9 avril à 14h20
        9 avril à 15h31
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        Les révélations sur les liens entre la ministre Sonia LeBel et plusieurs acteurs clés de la commission d’enquête publique sur SAAQclic ont choqué l’expert en commercialisation et en technologies, Philippe Richard Bertrand.

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        Ce dernier croit que l’équipe de François Legault est en train de miner la confiance du public envers ses institutions démocratiques et possiblement installer une ambiance politique semblable à celle qui a permis l’élection et la réélection de Donald Trump.

        En entrevue au micro de Benoit Dutrizac, à QUB, diffusé au 99,5 FM Montréal, celui-ci a comparé le gouvernement Legault et son incorrigible tendance à se placer en apparence de conflit d’intérêts à un enfant qui ne peut s’empêcher de sauter dans une flaque d’eau.

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        «Tout ça, ce que ça fait, c'est que la population ne vous croit plus! Ça fait que les politiciens qui essayent de changer les choses, parce qu'il y en a, Benoît, mais ils se font traiter de mange-marde comme le reste, parce que c'est toujours des histoires qui n'ont pas de bon sens!», a lancé l’expert.

        «Ce n'était pas nécessaire! Je ne comprends pas! Ils auraient pu nommer une panoplie de personnes, là je comprends que l'appareil gouvernemental, c'est très gros, ce n'est pas facile, ça ne doit pas être facile non plus de trouver quelqu'un qui n’a pas de conflits avec personne, mais là, ce sont des conflits avec les principaux intéressés de l'enquête! Je ne comprends pas!», a-t-il ajouté.

        Selon Philippe Richard Bertrand, le gouvernement Legault a raté une belle occasion de montrer patte blanche.

        «Si c'est vrai qu'ils se sont fait mentir, c'était une bonne façon de dire, on va nommer le toughest ministre, la personne la plus tough, mais non, on nomme du monde dont l'autre c'est le beau-frère, la ministre [...] est allée à son assermentation de juge, ça pour monsieur et madame tout le monde, c'est comme si tu as invité quelqu'un à ton mariage. Ne viens pas me dire que tu ne le connais pas! Il y avait 19 personnes à l'assermentation, dont la ministre. Je ne comprends pas, ça me dépasse», affirme l’expert.

        À cela s’ajoute le refus du gouvernement Legault de déclencher une commission parlementaire; une décision qui mine la confiance de la population envers les institutions publiques, estime Philippe Richard Bertrand.

        «Regarde ce qui se passe avec Donald Trump là, est-ce que c'est ça qu'on veut au Québec, où c'est un genre de dictateur qui est en train de rendre les États-Unis complètement désorganisés?», demande l’expert.

        Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.

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