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L'article provient de TVA Nouvelles

Le traitement oral de Pfizer contre la COVID-19 approuvé

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Raphaël Pirro | Agence QMI

2022-01-17T15:52:24Z
2022-01-17T18:46:27Z
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Le traitement oral anti-COVID-19 de Pfizer, qui permettra de prévenir une panoplie de symptômes graves liés au virus, a reçu le feu vert de Santé Canada lundi après plus d’un mois d’analyse.

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«C’est une excellente nouvelle, somme toute», a déclaré lundi la Dre Theresa Tam, cheffe de l’Agence de la santé publique (ASPC). «Je crois que les Canadiens devraient être très heureux de savoir que les traitements oraux antiviraux commencent à être accessibles au Canada.»

Même s’il ne doit pas être considéré comme une «clé» pour calmer la vague actuelle liée au variant Omicron en raison des stocks actuellement limités, les bénéfices à long terme du traitement ouvriront le début d’une nouvelle ère dans la lutte contre le virus.

Selon notre journaliste sur la colline parlementaire Olivier Boissé-Ferron, le Canada a déjà reçu 30 000 traitements Paxlovid de Pfizer et une quantité de 120 000 traitements supplémentaires sont attendus en février au pays. 

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Le pays s’est déjà assuré l’approvisionnement d’un million de ces traitements, de sorte que leur distribution vers les provinces pourrait débuter dès lundi, expliquait la semaine dernière le ministre de la Santé Jean-Yves Duclos.

La pilule anti-COVID-19 de Pfizer, baptisée «Paxlovid», est vue par les autorités sanitaires comme un nouvel outil pour prévenir l’hospitalisation des personnes les plus vulnérables aux virus, comme les personnes non vaccinées.

La posologie du médicament indique un traitement oral d’une durée de cinq jours, lors de laquelle la personne infectée devra s’isoler à la maison et se traiter elle-même.

Un test obligatoire      

Ne mettra pas la main sur le médicament qui voudra, ont expliqué les représentants de Santé Canada et de l’ASPC.

En plus de l’approvisionnement limité au départ, le médicament comporte une longue liste de contre-indications, ce pour quoi le traitement devra être approuvé par un professionnel de la santé.

Ce professionnel de la santé nécessitera à son tour d’une preuve de résultat positif à un test de dépistage. Cela pourrait être un test PCR, mais les tests rapides pourraient aussi faire l’affaire dans certains cas, selon la Dre Tam.

Les personnes priorisées par le traitement seront celles qui sont à plus haut risque d’hospitalisations soit les personnes sévèrement immunodéprimées, celles de 80 ans et plus dont le statut vaccinal n’est «pas à jour», et celles de 60 ans et plus résidant dans les endroits ruraux ou encore dans les communautés autochtones. 

Écoutez l'entrevue de Mario Dumont avec la Dre Cécile Tremblay sur QUB Radio: 

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