Festival d’été de Québec: l’avant-scène irrite de nouveau les artistes

Cédric Bélanger
Le Festival d’été n’est vieux que de deux jours que déjà une récrimination de longue date des artistes qui se produisent sur les plaines d’Abraham est de retour : le manque de participation et l’arrivée tardive des festivaliers de la zone avant-scène Or.
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Le Québécois Geoffroy et Jack Johnson s’en sont tous deux plaint durant leur performance, jeudi soir. Le chanteur hawaïen a même directement interpellé les spectateurs dans la zone Or afin qu’ils se mettent au même diapason que ceux entassés dans la section admission générale à sa gauche.

« Faites vos preuves. Ça danse pas mal plus de ce côté », leur a lancé Johnson, visiblement agacé.
La faute au tuyau
Avant la pandémie, le FEQ avait pourtant réglé le problème en redonnant une portion de la zone Or d’environ 400 mètres carrés aux festivaliers détenteurs de billets d’admission générale.
En 2018 et 2019, tout le devant de la scène était donc réservé à l’admission générale. Le couloir menant de la scène à la régie, qui séparait autrefois le terrain en deux parties égales, avait été déplacé au sud du site.

C’est cette configuration que le festival souhaitait utiliser, cette année, mais à 24 h d’avis, les ouvriers affectés au montage ont dû revenir au découpage d’avant-2018, avec un couloir central, en raison du bris d’un tuyau souterrain servant à faire passer les fils.
« Il s’est complètement affaissé. Ce n’était plus possible de faire passer les fils sous terre. Or, il y a une longueur standard pour les fils qui vont de la scène à la régie et comme nous devions les faire passer hors terre, nous n’en avions pas suffisamment long pour les faire passer par la configuration en angle de 2018 », explique la directrice des communications, Samantha McKinley.
Travaux espérés
Cette dernière affirme que les organisateurs souhaitent avoir le temps, avant la fin du FEQ, de réparer le tuyau pour revenir à la configuration d’avant-pandémie.
« On se croise les doigts. Encore faut-il avoir le temps de le faire parce que ce n’est pas quelque chose qu’on fait normalement durant l’événement. »
Samantha McKinley croit que si le festival peut corriger le tir, ce sera la meilleure solution pour les artistes et les spectateurs. L’expérience de 2018 et 2019 avait été concluante, estime-t-elle.
« Ça avait répondu à cette préoccupation des artistes. Nous avions trouvé le juste équilibre. »