Fermer l’espace aérien ukrainien : une solution efficace?

Le président Volodymyr Zelensky a multiplié la demande et les représentations en ce sens depuis les touts débuts de l’invasion de l’Ukraine en Russie: la fermeture de l’espace aérien ukrainien dans l’espoir de mettre fin aux bombardements venus du ciel. 

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Cette demande, si les pays de l’OTAN y répondent par l’affirmative, pourrait toutefois marquer le début d’une Troisième Guerre mondiale.

Dans le cadre de son émission, Mario Dumont a expliqué les conséquences autour de la mise en place d’une mesure aussi forte, mais également de ses limites. 

Zone d’exclusion aérienne

- Aucun avion n’est autorisé à voler.

- Si un avion pénètre dans l’espace aérien, il est d’abord prévenu de son infraction, ensuite escorté, et s’il ne se soumet pas, lors de situation de guerre, il est abattu.

Le but de cette mesure

- Empêcher les bombardements du ciel.

- Faciliter les corridors humanitaires qui permettent de faire sortir les civils, les blessés et faire entrer des biens essentiels à la survie de ceux qui y restent. 

À l’heure actuelle, il demeure encore très difficile de faire respecter les corridors humanitaires en Ukraine. Encore mercredi en fin de journée, des frappes russes contre des civils fuyant Marioupol ont fait des morts et des blessés, dont un enfant grièvement.

Faire respecter la zone d’exclusion

- La seule force en mesure de faire respecter une telle mesure : l’OTAN avec ses avions de chasse issus des différentes puissances : Canada, États-Unis, etc.

- Ces avions vont patrouiller le ciel pour s’assurer qu’aucun appareil russe ne se trouve dans le ciel de l’Ukraine.

- Les chasseurs de l’OTAN seraient appelés à abattre des avions russes au besoin. Ce que l’OTAN, malgré son aide à l’Ukraine, refuse de faire.

Le risque

- Menaces de Poutine : une force qui attaque les avions russes serait considérée par Poutine comme une déclaration de guerre. 

- Si Poutine met ses menaces à exécution, le monde entrera dans une Troisième Guerre mondiale, une guerre entre la Russie et l’OTAN. La Russie a aussi des alliés pour la soutenir tels que le Bélarus, et la Syrie.

- La menace de l’utilisation de l’arme nucléaire par Poutine. 

L’OTAN joue de prudence

- Pour plusieurs experts, l’OTAN demeure prudente en évitant d’enclencher un processus dont l’issue est incertaine, et l’escalade pourrait être rapide. 

- L’organisation n’est pas prête à prendre le risque.

- L’OTAN n’est pas certaine de l’efficacité d’une telle mesure : les missiles russes peuvent être envoyés du sol, de la mer et pas nécessairement d’un avion qui survolerait le pays. 

Situation sous surveillance

- Si l’OTAN dit non pour le moment, elle surveille de près les évènements.

- Une attaque contre un membre de l’OTAN pourrait la forcer à intervenir. 

***Voyez la chronique intégrale de Dumont dans la vidéo ci-dessus.***