Roland-Garros: Félix a le feu vert des médecins
Mylène Richard
PARIS | Félix Auger-Aliassime peut pousser un soupir de soulagement, puisque son épaule droite a tenu le coup lors de son premier entraînement sur la terre battue de Roland-Garros, samedi midi, heure de France.
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Arrivé le matin même à Paris, le 10e joueur mondial ne semblait pas trop ennuyé par la douleur qui l’avait poussé à abandonner au tournoi de Lyon, jeudi.
«Je me sens mieux. Franchement, ça va dans la bonne direction. Ce n’est pas parfait encore, mais le match est lundi», a-t-il mentionné samedi à des médias canadiens présents dans la capitale française.
Félix espère que les traitements et les antidouleurs feront leurs effets jusqu’à ce qu’il saute sur le terrain lundi pour affronter Fabio Fognini, 130e au monde. Il va tout faire pour «atténuer la douleur qui reste».
«Mais tous les tests médicaux sont bons, les feux sont verts pour pouvoir jouer le tournoi», a-t-il assuré.
«Mon médecin m’a confirmé qu’il n’y avait pas de crainte à avoir pour le futur, que ce n’est pas quelque chose qui va s’aggraver en jouant le tournoi.»
Service et coup droit au rendez-vous
À l’entraînement samedi, Auger-Aliassime a poussé, ou plutôt testé la machine. Il n’a pas lésiné sur son service et ses coups droits, qu’on sentait plus faibles il y a quelques jours à peine.
Le Québécois de 22 ans s’est donc exercé à son aise, sous les regards attentifs de son entraîneur Frédéric Fontang et de son conseiller Toni Nadal, l’oncle du célèbre Rafael, grand absent au deuxième Grand Chelem de la saison.
Les spectateurs étaient aussi nombreux sous un beau soleil parisien autour du court 12. Félix attirait plus l’attention que le Français Ugo Humbert, qui s’entraînait sur le terrain voisin.
«Maintenant, je dois me concentrer sur mon tennis, essayer de bien m’entraîner demain pour être prêt pour lundi. J’espère pouvoir passer le premier tour et évoluer dans le tournoi pour essayer de jouer de mieux en mieux», a souligné Félix, précisant que sa clavicule était possiblement à l’origine de son mal.
Face à un vétéran
Le test ultime aura toutefois lieu lundi, quand Auger-Aliassime croisera le fer avec Fognini, un expérimenté italien de 36 ans. Et pour en venir à bout sans trop s’éterniser, Félix croit qu’il devra «le faire bouger dès le début des points».
«Je ne peux pas le laisser jouer et être dans une zone de confort, parce que les choses peuvent se compliquer assez vite pour moi. Je vais essayer de m’imposer et de jouer avec l’explosivité et la vitesse dont je suis capable», a-t-il avancé.
Félix aurait bien besoin d’un peu de positif, lui qui connaît une saison en montagnes russes, ayant notamment perdu trois fois à son premier match dans un tournoi.
