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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

Faut pas jouer gros, faut jouer mieux

Ça ne prendra pas de la robustesse pour rivaliser, ça va prendre du hockey

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        Photo portrait de Jean-Nicolas Blanchet

        Jean-Nicolas Blanchet

        22 avril à 15h30
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        Même si Arber Xhekaj est habillé et sonne les cloches à Tom Wilson en début de match, le Canadien ne sera pas soudainement une équipe transformée.

        Même si Alex Newhook essaie de jouer comme dans le temps d’Eddie Shore, le Canadien n’aura pas, comme par magie, plus de bonnes chances de marquer.

        Oui, le CH semblait intimidé, lundi. Oui, il s’est fait brasser solide.

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              Mais ce n’est pas après une mise en échec percutante que les joueurs de Montréal se sont réveillés.

              C’est quand ils ont commencé à se faire des passes sur la palette.

              C’est quand ils ont commencé à jouer au hockey.

              C’est quand ils ont commencé à être plus intelligents en échec avant pour couper des passes et créer des revirements, au lieu, justement, de vouloir imiter les Capitals en allant les frapper en dehors du jeu.

              «Jai la chienne»

              C’est vrai, plusieurs joueurs avaient l’air d’avoir la chienne durant les deux premières périodes. Je les comprends un peu.

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              Mais ça ne prendra pas de la robustesse pour rivaliser. Ça va prendre du hockey.

              Nick Suzuki et Cole Caufield essayaient d’organiser l’attaque et Juraj Slafkovsky venait souvent tout gâcher avec une passe impossible ou à personne.

              Jayden Struble avait l’occasion de faire un bon tir et il a fait une passe à quatre pieds de haut à Nick Suzuki.

              Mike Matheson a été méconnaissable sur plusieurs séquences.

              Jake Evans n’a pas un tir au but.

              Josh Anderson a frappé tout le monde, mais il n’a pas un maudit tir au but non plus.

              Christian Dvorak et Emil Heineman en ont un seul.

              Alex Newhook n’était pas capable de gagner une mise au jeu. Ça n’a aucun lien avec la robustesse, ça. Au-delà de répondre à Tom Wilson avec Arber Xhekaj, Newhook doit gagner une batinse de mise au jeu.

              Quand le premier trio n’était pas sur la glace, c’était seulement pour leur donner une pause. Car si le CH a besoin d’un but, on savait que ça n’allait arriver que par eux.

              Les trios 2, 3 et 4 étaient comme les clowns de rodéo qu’on envoie entre les épreuves qui valent la peine d’être regardées. Ça va prendre un peu de leur apport offensif, sinon, notre chien est mort.

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                    L’an passé, ça n’a pas marché

                    C’est quand même virevoltant comme affirmation physique des Capitals. Ils ont fait 42 mises en échec. Et ça, en ayant la rondelle plus longtemps que le Canadien dans la zone offensive. Pas une fois, cette saison, les Capitals n’ont frappé autant.

                    La dernière fois qu’ils ont frappé aussi souvent, c’était le 26 avril 2024, justement en séries, contre les Rangers. Les Caps ont frappé les Rangers 140 fois lors des deux premiers matchs. Ils ont perdu ces deux rencontres et se sont calmés en réalisant que ça ne marchait pas contre New York. Et ils ont perdu en quatre.

                    Le Canadien a obtenu 12 bonnes chances de marquer. Les Caps en ont eu 23. Ça va prendre des gars qui ont moins la chienne, oui.

                    Mais ce n’est pas sans la rondelle que le Canadien devra être tant meilleur, c’est justement avec la rondelle, pour faire des jeux plus brillants.

                    Lars Eller et Anthony Beauvillier pourront bien faire chacun cinq mises en échec, ça ne va rien changer si Juraj Slafkovsky réussit son entrée de zone et fait marquer Cole Caufield.

                    –Avec la collaboration de Sportlogiq

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