«Face-à-Face Québec 2022»: 15% du débat accordé à la crise climatique
Andrea Lubeck
Abordée d’entrée de jeu dans le Face-à-Face Québec 2022, la question de l’environnement et de la lutte aux changements climatiques a occupé environ 18 minutes 24 secondes du débat, ce qui correspond à 15% de la durée totale.
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«En 2022, c’est nettement insuffisant», a écrit Caroline Brouillette, directrice des politiques nationales au Réseau action climat Canada, qui avait procédé au même exercice lors du Face-à-Face 2021 lors de la plus récente campagne électorale fédérale.
Le chrono climat de ce soir: 18 minutes. Sur deux heures, c’est 15% alloué à la discussion de politiques climatiques pendant le #FaceAFace.
— Caroline Brouillette (@carobrouillette) September 16, 2022
En 2022, c’est nettement insuffisant. #Quebec2022 pic.twitter.com/UFp9BOWiT5
En comparaison, les discussions sur la crise climatique avaient accaparé environ 16 minutes du débat de l’élection provinciale de 2018, selon une compilation de Vire au vert, un collectif de groupes environnementaux et de citoyens.
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Vire au vert revendique depuis plusieurs mois un débat traitant exclusivement de la question de la crise climatique et de la biodiversité. Un sondage commandé par Équiterre a d’ailleurs démontré que 56% des Québécois croient en la pertinence d’un tel débat.
Invités par le collectif, seuls Québec solidaire, le Parti québécois et le Parti libéral du Québec ont accepté l’invitation.
Des militants déroulent le tapis vert
Plus tôt dans la soirée, Vire au vert a déroulé un tapis vert aux chefs de parti afin, notamment, de connaître leurs engagements en matière de lutte aux changements climatiques. Des représentants de Greenpeace, de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), et de l’Association québécoise des médecins de l’environnement (AQME) étaient également sur place.
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Paul St-Pierre-Plamondon (Parti québécois), Gabriel Nadeau-Dubois (Québec solidaire) et Dominique Anglade (Parti libéral du Québec) sont, tour à tour, passés sur le tapis et se sont engagés à considérer la crise climatique dans toutes leurs décisions s’ils étaient portés au pouvoir.