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Culture

Eve Landry lance un premier livre inspiré de sa vie de famille

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Nathalie Slight

2024-10-17T10:00:00Z
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Actrice de grand talent, maman de deux enfants et femme engagée: Eve Landry ajoute une corde de plus à son arc en devenant autrice et illustratrice avec la publication de son tout premier livre jeunesse: J’imagine. Un petit bijou de réflexions sur la vie, inspiré de sa vie de famille!

• À lire aussi: Le public réagit à la première de la série «Les Armes»

Eve, en lisant ton ouvrage J’imagine, on a l’impression qu’il y a beaucoup de toi là-dedans!

Complètement. Non seulement il y a beaucoup de moi, mais il y a beaucoup de nous, de notre famille, de nos proches. Voir la vie à travers les yeux de mes enfants, c’est l’une des choses les plus fascinantes que m’apporte la maternité. Voilà pourquoi au départ, je me suis inspirée des petites et grandes conversations que j’ai eues avec Fred et Louis. Petit à petit, j’ai réalisé que chaque idée s’articulait autour d’un grand thème de la vie.

Tu abordes la famille, les amis, la nature, l’amour... mais également des sujets plus délicats tels que la maladie, la différence, la guerre, la peur et la mort.

Je suis une mère qui fait son possible pour offrir des réponses à ses enfants... même lorsqu’il n’y en a pas vraiment. Je me dis que lorsqu’on aborde un sujet avec coeur, avec sensibilité, avec authenticité, on ne peut pas se tromper. Dans le livre, j’utilise les mêmes mots que lorsque mes enfants me posent des questions sur la vie.

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Dans la préface et la fin du livre, on retrouve la jolie expression «Moi t’aime». Pourquoi?

C’est directement inspiré d’un fait vécu avec mon fils. Lorsqu’il était petit, il me disait «Moi t’aime». Et je répondais: «Moi t’aime plus!» Depuis ce jour, cette expression est restée. C’est notre façon bien personnelle dans la famille de nous dire «je t’aime». Les dessins de J'imagine sont aussi inspirés de notre vie. À une certaine époque, mon fils, Louis, se promenait toujours avec un masque différent sur la tête. Ma fille, elle, a des mèches mauves dans les cheveux. C’est de cette façon que j’ai illustré leur personnage dans l’histoire.

Tu parles aussi de la grand-maman, qui succombe au cancer. Tes enfants ont-ils perdu l’un de leurs grands-parents?

Non, heureusement, ils ont encore leurs grands-parents. Néanmoins, l’oncle de mes enfants est décédé de la fibrose kystique récemment. Par respect pour Gabriel et sa famille, je ne parle pas directement de lui dans le livre, mais j’aborde la mort à travers le personnage de la grand-maman, en me référant à ce que j’ai moi-même ressenti lorsque j’ai perdu des membres de ma famille. J’ai un souvenir d’enfance très clair de mon cousin qui me dit: «Mon oncle s’est fait attraper par la mort!» Je tenais à inclure cette phrase dans le livre, parce que ça traduit tellement bien la vision qu’un enfant peut avoir de la mort.

Quels souvenirs conserves-tu du décès de tes grands-parents?

Lorsque j’étais petite, j’ai vu ma grand-mère couchée dans son lit, affaiblie par la maladie. Après son décès, j’ai vu mon grand-père souffrir énormément de son absence. C’était important pour moi que les dessins représentent cette réalité. J’ai entre autres créé un bonhomme avec des vers dans le cou pour représenter la maladie. Mon fils de six ans trouve ce personnage dégueulasse, mais j’ai décidé de le laisser quand même dans le livre... parce que la maladie, c’est effectivement dégueulasse!

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Parlant des illustrations, elles sont chargées de mille et un détails! Chaque fois qu’on parcourt le livre, on découvre un dessin qu’on n’avait pas remarqué.

Merci, c’est justement la réaction que j’espérais susciter en illustrant mon livre. J’ai toujours aimé dessiner. Enfant, et même adolescente, j’étais du genre à toujours crayonner sur mes cahiers, mes feuilles, mon agenda: il y avait des petits dessins partout! Sur mon iPad Pro, j’ai créé des dessins très chargés, avec beaucoup de détails, parce que c’est le genre de livres que j’aimais lire lorsque j’étais petite.

Pourquoi donc?

Quand j’étais petite, il fallait que je bouge: c’était plus fort que moi. Quand je révisais mes leçons, ma mère me posait des questions pendant que je faisais des pirouettes ou que j’avais la tête en bas. Je les comprends, ces enfants qui ont de la misère à rester en place. J’ai donc créé une histoire qui va capter leur intérêt visuellement, lecture après lecture.

Pour lire l'entrevue complète, procurez-vous le magazine 7 jours, en kiosque dès maitenant!

J’imagine est publié aux éditions Édito. On peut voir Eve Landry dans la série Les Armes, diffusée les lundis 20 h, à TVA, et disponible sur TVA+. À coeur battant est diffusée les mardis 20 h, à ICI Télé.

Vous pouvez vous procurer son livre en cliquant ici.

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