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Environnement

Être plus écolo peut améliorer la qualité de vie

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Photo portrait de Camille Dauphinais-Pelletier

Camille Dauphinais-Pelletier

2022-04-21T10:00:00Z
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Comme on vit en Occident en consommant chaque année plus de ressources et d’énergie que la Terre est capable d’en produire, c’est inévitable: il va falloir réduire notre consommation un jour. La bonne nouvelle, c’est que ce changement de style de vie peut être tout à fait compatible avec le bonheur.  

Selon une récente étude*, tous les humains de la Terre pourraient vivre une vie digne et relativement confortable tout en respectant les capacités de production de la planète. En gros, on devrait vivre dans des plus petits logements, manger très peu de produits animaliers, réduire ses déplacements en voiture et en avion et posséder moins d’objets. 

«Oui, à court terme on perd quelque chose, mais les habitudes changent. Il y a beaucoup de gains positifs», avance l’écosociologue et professeure à l’UQAM Laure Waridel. 

Voici en quoi cette diminution de la consommation peut nous rendre heureux.  

1. On a plus de temps pour ce qui est important 

Si on consomme moins et qu’on a besoin de moins d’argent, on peut en venir à diminuer son temps de travail. 

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«Réduire les heures de travail, avoir plus de temps en famille, entre amis, à la maison en général... ce n’est pas nécessairement une privation. Être plus sobre dans certains de nos choix de consommation nous permet de bénéficier de plus de temps pour les choses qui nous rendent vraiment heureux », remarque Amélie Côté, analyste en réduction à la source chez Équiterre. 

«Passer du temps à travailler pour acheter des objets qui ne génèrent pas plus de bonheur... disons qu’on va se souvenir du temps qu’on a passé avec les gens qu’on aime plutôt que de nos achats», poursuit-elle. 

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2. C’est bon pour la santé 

Plusieurs gestes écolos sont bons pour la santé. Par exemple, en remplaçant ses déplacements en voiture par de la marche, du vélo ou de la trottinette, on fait de l’exercice. Et si assez de gens font comme nous, la pollution atmosphérique diminue, et nos poumons nous en remercient.  

En mangeant moins de viande, on fait plus de place aux aliments végétaux dans notre assiette, comme le recommande le nouveau Guide alimentaire canadien.  

Illustration Jacques Marcotte
Illustration Jacques Marcotte

C’est sans parler de la santé mentale. «Les communautés autour de projets comme les ruelles vertes et le jardinage collectif, on voit comme ça contribue aussi à la santé mentale. Les liens entre les gens, c’est favorable à une plus grande résilience dans les communautés. Quand on fait face à une crise, c’est dans les endroits où il y a le plus de liens entre les gens qu’on s’en tire le mieux après une catastrophe», soulève Laure Waridel.  

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En plus, les spécialistes le répètent : l’une des meilleures façons de lutter contre l’écoanxiété, c’est de prendre action. «On peut être bien dans notre vie quand on fait ces changements-là, notamment parce que la notion de cohérence fait du bien», dit Amélie Côté. 

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3. Partager plutôt que se priver  

Posséder moins de choses, ça ne veut pas dire qu’il faut complètement s’en priver. Plusieurs de nos objets (automobiles, outils, petits électroménagers...) sont souvent en train d’être inutilisés. On pourrait les partager avec les gens qui habitent près de chez nous, ce qui nous ferait économiser au passage.   

Illustration Jacques Marcotte
Illustration Jacques Marcotte

«C’est souvent la fonction de l’objet qu’on recherche, non sa possession. Je veux être capable de faire un trou dans mon mur, mais je ne retire aucun bénéfice à entreposer une perceuse pendant 364 jours dans mon garde-robe», donne en exemple Amélie Côté. 

Pour avoir un aperçu de quoi ces modes de vies plus simples pourraient avoir l’air concrètement, on est allés à la rencontre de gens qui font un effort pour réduire leur consommation – et qui n’en sont pas moins heureux. Voici leurs témoignages. 

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*«Providing Decent Living with Minimum Energy: A Global Scenario», Global Environmental Change, 2020    

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