Étienne Boulay raconte un épisode sombre: la fois où il a fait une ligne de coke juste avant de se faire opérer
Sarah-Émilie Nault
«Des fois, notre sourire est un mensonge», écrit Étienne Boulay sous une publication Instagram souvenir d’il y a dix ans. L’ancien joueur de football revient sur sa sombre période de consommation.
Si l’ancien joueur des Alouettes de Montréal devenu animateur trouve aujourd’hui que la vie est belle, il en était autrement à l’époque où a été pris ce cliché le montrant dans un lit d’hôpital, juste après une opération au poignet pour 3 ligaments déchirés et une fracture mal guérie.
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«J’avais fini la saison sur les antidouleurs et je devais me faire opérer tout de suite après la Coupe Grey à Toronto, mais j’ai skippé tous mes rendez-vous médicaux parce que j’étais trop gelé», écrit-il.
«Je souris sur la photo, mais la vérité, c’est que je ne suis pas rentré à la maison la veille. Maïka [Desnoyers, sa femme] était en tabarn***, avec raison. J’avais fait une ligne de coke dans la salle de bain de l’hôpital avant d’aller sur la table d’opération. Malgré ça, je faisais semblant que tout allait bien. Je souriais en public, mais aussitôt que j’étais seul, le sourire disparaissait», poursuit l’animateur de l’émission Les testeurs, qui a fait un long chemin vers la sobriété depuis.
Le but de ses transparentes confidences ? Insister sur le fait que derrière un visage enjoué affiché sur les réseaux sociaux, ou dans la vie réelle, peut se cacher de la douleur qui occupe toute la place dans l’intimité.
Il invite ses abonnés à être plus attentifs aux autres.
«Je vous le partage parce que des fois le sourire n’est qu’une façade. Appelle et texte les gens que t’aimes, prends des nouvelles, pose des questions, juste pour savoir comment ils vont», ajoute-t-il.
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