Et le sommet est...

Le nombre de congédiements chez les entraîneurs de la LNH cette saison – sept – n’est pas un sommet. Mais ce n’est pas loin. La marque de neuf a été enregistrée lors de la saison 1981-1982. La ligue comptait alors 21 équipes.

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En 2019-2020, huit pilotes ne sont pas rentrés à la base, expression de prédilection de Pat Burns dans ces moments-là. Je le revois encore, d’ailleurs, le samedi matin que Michel Bergeron avait été congédié par Phil Esposito chez les Rangers de New York.

Pat était incrédule. Il croyait à un poisson d’avril en cette première journée de ce mois, en 1989. Il était allé à son bureau pour passer un coup de fil. Il montrait une mine déconfite à son retour.

C’était bien vrai.

Bergie venait de perdre son job avec deux matchs à faire en saison régulière. Les Rangers furent liquidés en quatre matchs par les Penguins de Pittsburgh au premier tour des séries et ce fut Bye, bye, Phil!

Six entraîneurs couronnés

Parmi les neuf changements effectués pendant la campagne 1981-1982, le plus déterminant fut celui apporté par les Canucks de Vancouver. Harry Neale retourna à son bureau de directeur général pour confier les rênes de l’équipe à Roger Neilson.

Malgré une fiche déficitaire de 30-33-17 – c’était à l’époque où les quatre premières équipes au classement de chaque division étaient qualifiées pour les séries –, les Canucks se rendirent en finale de la coupe Stanley, où ils affrontèrent plus fort qu’eux. Ils furent balayés par les Islanders de New York, qui remportèrent la troisième de quatre conquêtes de la coupe Stanley.

Enfin, six entraîneurs ont remporté la Coupe Stanley lorsqu’embauchés pendant la saison. Ce sont: Dick Irvin père avec les Maple Leafs de Toronto en 1932; Al MacNeil avec le Canadien en 1971; Larry Robinson avec les Devils du New Jersey en 2000; Dan Bylsma avec les Penguins de Pittsburgh en 2009; Darryl Sutter avec les Kings de Los Angeles en 2012; et Mike Sullivan, lui aussi avec les Penguins en 2016.