Publicité
L'article provient de 7 jours
Culture

Est-ce que la famille de Sarah-Jeanne Labrosse est complète? Elle répond à la question

Partager

Patrick Delisle-Crevier

2024-09-26T10:00:00Z
Partager

L’été de Sarah-Jeanne a oscillé entre les plateaux de tournage et du bon temps en famille. Entrevue avec la comédienne sur cette nouvelle saison de Révolution, sur l’immense projet de rénovations documenté dans l’émission Passion poussière, mais aussi sur cette vie de famille dont elle rêvait tant et qu’elle a avec son conjoint, le comédien Marc-André Grondin, et leurs deux enfants, Lawrence, deux ans, et Léo, neuf mois.

• À lire aussi: Sarah-Jeanne Labrosse dévoile des images de sa cour extérieure digne d'un magazine

• À lire aussi: Découvrez l'épatante bande-annonce de Révolution - les étoiles

Sarah-Jeanne, Révolution - Les étoiles est maintenant lancé! Que pouvons-nous dire de cette saison bien spéciale?

Beaucoup de choses ont été dites sur le sujet, mais je pense que cette saison, qui va réunir les plus grands talents passés à Révolution, a sa raison d’être, car dans la communauté et entre eux, les danseurs ont envie de voir qui sont les meilleurs. Il faut dire qu’ils ne reviennent pas nécessairement sous la même forme qu’auparavant à l’émission. Ils reviennent encore meilleurs! C’est certain qu’il y en a qui sont passés à autre chose et qui ne reviennent pas, comme Jason et Marie-Josée (les gagnants de la saison 4) et Janie et Marcio (les gagnants de la saison 2) — Janie a pris sa retraite —, mais plusieurs sont de retour.

Publicité

Toi qui es si proche des candidats, tu vis ça comment de les voir à nouveau en compétition les uns contre les autres? 

Ce sont vraiment des retrouvailles avec chacun d’entre eux et aussi avec le public. Il y a des danseurs dans le lot que nous connaissons beaucoup parce qu’ils sont revenus plusieurs fois dans la compétition. Je pense, entre autres, aux Soeurs Bégin, qu’on a littéralement vues grandir d’une saison à l’autre. Ça sera intéressant de voir l’évolution de ces danseurs et de voir où ils sont rendus dans leur cheminement artistique et humain. C’est tellement riche de les côtoyer et de les retrouver.

Dis-moi, qu’est-ce que Révolution t’apporte année après année?

Une certaine confiance et une aisance en tant qu’animatrice. Je me souviens, au début, je n’étais pas à l’aise avec l’appellation d’animatrice, car je n’avais aucune expérience d’animation, et je ne me voyais pas à la barre d’une si grosse émission du dimanche soir. Mon rôle est un peu différent de celui d’une animatrice classique, mais j’assume le titre d’animatrice. Sinon, je suis constamment en apprentissage dans ce terrain de jeu qu’est Révolution. J’apprends plusieurs leçons, surtout cette saison, car je trouve que ça prend une grande leçon d’humilité de la part des danseurs de se prêter à nouveau au jeu, alors que certains ont gagné Révolution ou se sont rendus en finale. Ils acceptent de recommencer à zéro. Ils reviennent par passion et par amour de leur art. De les voir reprendre des risques, c’est une belle leçon de vie.

Publicité

Est-ce qu’il va y avoir des changements dans les différentes étapes?

La production ne s’est pas assise sur ses lauriers. Elle est arrivée avec une formule différente et de belles nouveautés. Cette saison ne sera pas un long fleuve tranquille et les différentes étapes ont été manipulées afin d’offrir un excellent spectacle. Même les danseurs ont eu des surprises, étape après étape. Ce sera la plus belle aventure, autant pour les danseurs que pour le public.

TVA
TVA

Te vois-tu à la barre de Révolution pour encore plusieurs années?

Je ne me tannerai jamais d’être à la barre de cette émission tellement je l’aime. Je vais y être tant et aussi longtemps que la production voudra bien de moi. Je ne tiens rien pour acquis. La production pourrait un jour vouloir un souffle nouveau, un changement d’animatrice, et je respecterais entièrement ce choix. J’ai un immense plaisir à faire ça, au point où j’en oublie que c’est un travail, même lors des longues journées d’enregistrement. C’est presque absurde que je gagne ma vie en faisant une chose que j’aime autant.

Justement, comment as-tu réussi à gérer les tournages de Révolution et deux enfants en bas âge, cet été?

Je ne le sais pas. (rires) Je ne sais vraiment pas comment on y est arrivé, Marc-André et moi, car lui aussi était en tournage une partie de l’été. Mais on y est arrivé, parce qu’on forme toute une équipe et qu’on a beaucoup d’aide. Cependant, je dois avouer que j’y suis arrivée parce que je n’ai pas vu mes amis de l’été. Ç’a été le choix à faire. Mais je suis chanceuse, car j’ai des amis qui sont fins et patients.

Publicité

Quel genre d’été as-tu donc passé?

J’ai passé un très bel été, car on s’est acheté une piscine! Ça a changé notre saison estivale, parce que dans les courts moments où nous avions quelques heures ensemble, nous avions l’impression d’être en vacances, grâce aux baignades spontanées. Je devais tourner Bon cop, bad cop cet été, mais finalement, le tournage a été annulé. Ça a donc libéré mon horaire et j’en ai profité pour passer du temps précieux en famille. En plus de Révolution, j’ai tourné aussi dans De Pierre en fille et dans la nouvelle saison de Passion poussière.

Dis-m’en plus sur cette nouvelle saison de Passion poussière.

C’est une construction que nous avons faite, Marc-André et moi. C’est un chantier qui s’est étiré sur trois ans et que nous sommes en train de terminer. Nous avons voulu créer un endroit où des gens différents qui n’ont pas le même bagage, la même expérience, nile même âge, se parlent, échangent et partagent leurs plants de tomates; un endroit où le voisinage est vraiment tripant. C’est un projet que nous avons réalisé avec nos sous et notre temps.

Pourquoi un tel projet?

Parce que nous sommes des gens de projets et nous aimons l’idée d’embellir notre ville. Nous aimons l’architecture. C’est d’ailleurs ce qui nous a unis au départ, puisqu’il m’a appelée un jour pour faire une émission sur l’architecture, et ça a cliqué entre nous. Nous avons envie tous les deux qu’il reste quelque chose de notre amour de l’architecture, que ça nous survive. Nous avons voulu participer à notre quartier et mettre en oeuvre quelque chose qui va perdurer.

Publicité

Beaucoup de couples avec des enfants décident de migrer vers la banlieue. Ce n’est pas votre cas?

On adore la ville et la proximité de notre travail. Nous aimons aussi être près de notre belle culture et du côté vibrant de la ville. Bon, certains diront qu’on se fait un peu une banlieue en ville avec l’installation d’une piscine dans notre cour. Mais nous aimons vraiment la proximité de notre travail, nos amis, notre famille, donc nous n’avons aucune envie de quitter la ville. J’aime être entourée et me dire qu’il y a mille personnes qui habitent sur ma rue. J’aime jaser avec mes voisins.

Dis-moi, est-ce votre dernier projet de rénovations avant un long bout?

Je pense que ça va dépendre du bon fonctionnement de celui-là. Est-ce que le projet va bien aller, est-ce qu’il sera entièrement habité? Nous allons assurément prendre une petite pause parce qu’avec les tournages, les enfants et tout, ça fait beaucoup en même temps. On a débuté ce projet alors que j’étais enceinte de mon plus grand et j’ai eu un deuxième enfant depuis. Ce fut tout un tourbillon, alors nous allons peut-être mettre la pédale sur le frein, autant dans les grands que dans les petits projets de rénovations à la maison. On va se déposer un peu et se baigner. Mais ma mère a toujours dit que la vie, c’était des projets. Et la pomme n’est pas tombée très loin de l’arbre.

Tu as enfin cette vie de famille que tu voulais tant?

Oui, j’ai voulu ça toute ma vie! Je viens d’une famille où j’ai deux frères et mes parents ont fait une super bonne équipe. Mes deux parents ont travaillé fort à garder une belle harmonie dans la famille. Ils nous ont accompagnés au tennis et dans les tournages. J’ai trouvé ça beau et j’ai toujours eu envie de le vivre moi aussi.

Quand as-tu su que Marc-André était le bon gars pour un projet comme ça?

Je l’ai su tout de suite. Il faut dire qu’on ne s’est pas rencontrés à 18 ans non plus. J’en avais 28 et lui, 36. Nous avions un bon bout de chemin de fait et nous avions des ambitions communes. Ça fait cinq ans que nous sommes ensemble. De passer mes journées avec lui, de le voir avec nos enfants, ça me donne hâte à la suite.

Est-ce que la famille est complète?

Je ne sais pas. Je ne veux pas statuer là-dessus trop vite. Nos deux enfants sont encore jeunes: notre fille a neuf mois et notre fils, deux ans, nous avons encore le temps de changer d’idée et d’en vouloir un autre. Mais j’ai tellement de fun. Je savoure chaque instant et je suis heureuse plus que jamais.

À VOIR AUSSI: 

Publicité
Publicité

Sur le même sujet