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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

L'embrasement entre Israël et les Palestiniens

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Agence France-Presse

2021-05-11T15:53:13Z
2021-05-16T19:09:30Z
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Israël et les Palestiniens sont engagés depuis début mai dans l'une des plus importantes escalades de violences de ces dernières années.

• À lire aussi: Frappe israélienne sur un immeuble abritant des médias dans la bande de Gaza

• À lire aussi: Que veulent le Hamas et Israël dans leur escalade militaire?

• À lire aussi: Manifestation en soutien à la Palestine à Montréal

Le 3 mai, des heurts éclatent dans le quartier de Cheikh Jarrah, proche de la Vieille ville à Jérusalem-Est, en marge d'une manifestation de soutien à des familles palestiniennes menacées d'éviction au profit de colons juifs. Jérusalem-Est est un secteur palestinien occupé puis annexé illégalement par l'État hébreu, selon l'ONU.

Le 7, des dizaines de milliers de fidèles se réunissent dans l'enceinte de l'esplanade des Mosquées - appelée Mont du Temple par les juifs - pour la dernière prière du vendredi avant la fin du ramadan. Selon la police israélienne, des Palestiniens lancent des projectiles sur les forces de sécurité qui répliquent avec des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc.

AFP
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Le 8, de nouveaux heurts ont lieu sur l'esplanade et ailleurs à Jérusalem-Est.

Le 10, le bilan s'élève à plus 500 blessés dans les rangs des Palestiniens et quelques dizaines parmi les policiers israéliens, lors des affrontements notamment sur l'esplanade des Mosquées.

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Au total, plus de 700 Palestiniens sont blessés dans des heurts à Jérusalem-Est.

Le 10 mai, le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, lance des salves de roquettes vers Israël, qui mène en représailles des frappes meurtrières sur l'enclave palestinienne.

Le lendemain, le Hamas tire un barrage de roquettes vers Tel-Aviv après la destruction d'un immeuble d'une douzaine d'étages à Gaza, dans lequel des ténors du mouvement avaient leurs bureaux.

AFP
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Le 11 également, les villes «mixtes» israéliennes, où vivent juifs et Arabes israéliens, connaissent un accès de violence.

Représentant environ 20% de la population d'Israël, les Arabes israéliens sont des Palestiniens restés sur leur terre à la création du pays en 1948.

À Lod, près de Tel-Aviv, l'«état d'urgence» est décrété après que la police a fait état d'«émeutes», à la suite de la mort violente d'un arabe israélien. Des violences ont lieu dans d'autres localités arabes israéliennes.

Plus de 400 personnes, juives et arabes, sont arrêtées.

Le 12, Washington annonce l'envoi d'un émissaire en Israël et dans les Territoires palestiniens. La Russie appelle à une réunion d'urgence du Quartet sur le Proche-Orient (UE, Russie, USA, ONU).

Le lendemain, Israël masse des blindés le long de la frontière avec la bande de Gaza, enclave palestinienne surpeuplée et sous blocus israélien depuis près d'une quinzaine d'années. Le ministère de la Défense donne le feu vert à l'armée pour mobiliser au besoin des milliers de réservistes.

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Le 14, alors que les frappes israéliennes se poursuivent sur Gaza, des manifestations de colère à travers la Cisjordanie tournent à l'affrontement avec l'armée israélienne: 11 Palestiniens sont tués et plus de 150 manifestants blessés, selon le ministère palestinien de la Santé et le Croissant-Rouge.

Le 15, à Gaza, deux femmes et huit enfants périssent dans une frappe israélienne sur un camp de réfugiés.

Un immeuble de la ville qui abritait notamment la chaîne d'information qatarie Al-Jazeera et l'agence de presse américaine Associated Press (AP) et qui venait d'être évacué, est pulvérisé par l'aviation israélienne.

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Un Israélien est tué dans l'explosion de roquettes tirées par le Hamas.

Le 16, des frappes israéliennes dont l'une visant le domicile d'un chef du Hamas, Yahya Sinouar, tuent au moins 42 Palestiniens dans l'enclave.

 Parallèlement, une attaque à la voiture-bélier blesse plusieurs policiers israéliens à Jérusalem-Est.

Une réunion virtuelle du Conseil de sécurité de l'ONU n'aboutit à aucune déclaration commune ni proposition. Le secrétaire général Antonio Guterres met en garde sur le risque d'«une crise sécuritaire et humanitaire incontrôlable».

Depuis le 10 mai, 192 Palestiniens ont été tués, dont au moins 58 enfants, et plus de 1200 blessés, selon un bilan palestinien.

Les groupes armés palestiniens, dont le Hamas, ont tiré plus de 3000 roquettes vers Israël depuis le début des hostilités, selon l'armée israélienne.

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