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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Erreur sur les chiffres et contradiction de Villeneuve, affirme Marchand

Photo d'archives, Stevens LeBlanc
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Stéphanie Martin | Journal de Québec

2022-12-01T17:42:42Z
2022-12-01T19:47:43Z
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Bruno Marchand relève les contradictions de l’opposition sur les taxes et souligne une erreur de chiffres sur la facture imposée au Château Frontenac.  

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Mercredi, le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve, proposait que la Ville étudie la possibilité d’aller chercher des revenus supplémentaires en taxant les stationnements de surface et en haussant la taxe sur l’eau imposée aux grandes institutions comme le Château Frontenac, qu’il avait chiffrée à 5000 $ annuellement. 

50 000 $ et non 5000 $

«C’est pas vrai, a répliqué le maire, jeudi. C’est 50 000 $ qui est chargé au Château Frontenac, juste pour la question de l’eau. Il faut rétablir les faits.» 

Il a répété que son administration n’a aucune intention de hausser davantage les taxes et tarifs. Il souligne d’ailleurs que selon lui, le chef de l’opposition se contredit. Mardi, M. Villeneuve déplorait la hausse de tarifs qui s’appliquent à certains groupes seulement et proposait plutôt une augmentation de taxes foncières plus élevée que 2,5 %, qui s’appliquerait à l’ensemble de la population. 

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«M. Villeneuve peut pas d'un côté dire que c'est injuste de charger plus d'argent pour les vignettes de stationnement et d'un autre côté dire qu'il faut charger une taxe sur les stationnements. Ce serait l'fun qu'on parle pas des deux côtés de la bouche en même temps», a lancé Bruno Marchand. 

Transparence

Talonné sur la transparence de son administration, qui a modifié la façon de présenter les divers postes de dépenses lors de l’étude du budget, M. Marchand a défendu la méthode qui consiste à placer les projets «à l’étude», sans y accoler des coûts. De toute façon, dit-il, ceux-ci sont appelés à fluctuer dans le temps. 

«On a une meilleure structure. Je trouve que pour une Ville, c’est beaucoup mieux. Montréal fonctionne comme ça.» 

Il a été notamment question de la Maison Pollack, à l'étude du budget, lors de laquelle les élus de Québec d'abord ont tenté de connaître le budget alloué à sa réfection pour les prochaines années. 

Déjà, 3,55 millions $ ont été décaissés pour des travaux, alors que le budget initial de rénovations était de 3 millions $ sur trois ans. 

Les élus n'ont pas obtenu réponse à leur question, mais ont eu une promesse de recevoir les chiffres ultérieurement. Le maire a réitéré que son administration est à étudier la question de la vocation à donner à la Maison. Il ne s'est pas engagé à poursuivre dans la même direction que son prédécesseur, qui voulait en faire une Maison de la diversité, mais ne l'a pas exclu non plus.

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