Erik Karlsson veut reprendre sa place au sommet
Agence QMI
Prochains adversaires du Canadien de Montréal, les Sharks de San Jose veulent faire mentir de nombreux experts leur prédisant une autre exclusion des séries cette saison, mais pour ce faire, ils auront besoin du retour en force d’Erik Karlsson.
L’ex-défenseur des Sénateurs d’Ottawa a d’ailleurs bien commencé la campagne en contribuant au gain de 4 à 3 des siens aux dépens des Jets de Winnipeg, samedi. Son entraîneur-chef Bob Boughner l’a utilisé pendant près de 21 minutes et le vétéran a inscrit une mention d’aide, tout en conservant un différentiel neutre.
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Voilà une première bonne nouvelle pour le Suédois qui a totalisé 22 points en 52 rencontres et présenté une fiche de -18 lors de la dernière campagne. Le double récipiendaire du trophée Norris croit encore en ses moyens, même s’il n’a pas atteint le plateau des 60 points depuis 2017-2018. À 31 ans, il pense pouvoir rebondir, lui qui en est à la troisième année d’un contrat de huit ans et de 92 millions $.
«J’estime toujours être l’un des meilleurs joueurs au monde. C’est ça que j’ai été pendant très longtemps et c’est ce que je veux à nouveau. C’est ce que je souhaite demeurer, a-t-il dit au quotidien "The Mercury News". Je l’ai mentionné quand j’étais au sommet : je veux le rester. Pour moi, cela a tout le temps représenté l’objectif. Je veux que ce soit le cas pour toute ma carrière, pas seulement cette année.»
Selon Boughner, le principal concerné saura répondre aux attentes, autant les siennes que celles de l’organisation et des partisans locaux.
«Il est un gars ayant de la fierté. Je pense qu’il veut rebondir. Il est prêt pour cela, a commenté le pilote. Son approche comprend le sens du sérieux et je crois que les grands joueurs trouvent des solutions. Vous ne pouvez pas lui enseigner ce qu’il possède. [...] Maintenant, c’est à notre personnel d’instructeurs de lui offrir la structure adéquate et les éléments pour réussir, mais une grande partie de la réponse sera sa capacité à exceller.»
Un retour à la normale qui ne nuira pas
Avec un calendrier respectant beaucoup plus la normalité dans le circuit Bettman, Karlsson pourrait s’y sentir plus à l’aise. Pour la première fois depuis son arrivée à San Jose, il a passé toute la saison morte dans la région, en compagnie de sa famille. Le contexte est bien différent de celui de la campagne précédente, quand les Sharks avaient dû organiser leur camp d’entraînement en Arizona à cause des contraintes du comté local reliées à la pandémie. Les Requins avaient joué leurs 12 premiers matchs réguliers éloignés de leur domicile ayant été fermé pour près de deux mois.
«Je me sens bien quant à ma vie et ma carrière, actuellement, a affirmé l’arrière, qui avait éprouvé des problèmes tôt en 2020-2021. Je suis excité au sujet de la présente saison. Je pense que vous l’êtes toujours à ce stade-ci. Cependant, c’est bien de revenir à la normalité un peu et on peut sentir l’énergie autour de nous. Elle est différente de celle des deux dernières années.»
Les Sharks seront au Centre Bell mardi.