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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Équiterre sur ses réserves quant au nouveau Conseil des ministres

SIMON CLARK /JOURNAL DE QUEBEC /AGENCE QMI
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Agence QMI

2022-10-20T21:54:03Z
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Le groupe d’environnementalistes Équiterre accueille avec prudence la nomination du nouveau Conseil des ministres et demande à la classe politique de meilleures décisions pour faire face aux enjeux environnementaux du Québec.

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«Au cours du prochain mandat, nous souhaitons voir le gouvernement prendre de meilleures décisions en matière de développement économique et énergétique», a affirmé le directeur des relations gouvernementales chez Équiterre, Marc-André Viau.

Lors du dévoilement du Conseil des ministres, jeudi, François Legault a annoncé la création d’un comité sur l’économie et la transition énergétique. Or, cette nouvelle ne fait pas l’unanimité chez l’organisation.

«La création d’un poste de super ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie est problématique, a déclaré M. Viau. Déjà que les protections environnementales faisaient les frais des projets industriels et d’infrastructures, le risque de voir s’accélérer la destruction des milieux naturels et des terres agricoles est exacerbé.»

Par ailleurs, Équiterre a demandé au gouvernement de cesser l’utilisation des terres agricoles à des fins industrielles et résidentielles. L'organisation à but non lucratif dénonce les mauvaises décisions économiques qui ont privé les Québécois de potentiel agricole important lors des dernières années.

Par le fait même, Équiterre a interpellé la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation Andrée Laforest qui «aura un rôle crucial à jouer dans la définition et la mise en œuvre d’une politique d’architecture et d’aménagement du territoire qui soit cohérente.»

Autrement, dans le dossier du 3e lien qui fait réagir la classe environnementale, Équiterre s'est positionnée une fois de plus en défaveur du projet. Le groupe est d’avis qu’il est possible de favoriser la mobilité interrives dans la grande région de Québec, sans favoriser l’étalement de la banlieue et du réseau routier.

Au cours des prochaines années, Équiterre portera un regard accru sur le projet de réforme de la Loi sur les agronomes, qui a pour mission d’assurer le bien-être des entreprises agricoles avec la vente séparée des pesticides et des fertilisants.

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