Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Équipe Canada junior 2018: des joueurs se dissocient du scandale camouflé

Partager

Agence QMI

2022-05-31T17:29:15Z
Partager

Les allégations d’agressions sexuelles dont les membres d’Équipe Canada junior 2018 placent les joueurs concernés dans l’embarras le plus total, certains d’entre eux ayant rapidement décidé d’évoquer leurs alibis pour s’en éloigner.

L’histoire ayant été mise à l’avant-scène par le réseau TSN et le site The Athletic la semaine passée continue d’entacher la réputation de Hockey Canada, qui a conclu une entente à l’amiable avec la victime alléguée. 

• À lire aussi: La LNH se penchera sur les agissements d’Équipe Canada junior

• À lire aussi: Équipe Canada junior au cœur d’allégations d’agressions sexuelles multiples

Cette dernière avait amorcé des démarches contre la fédération nationale, la Ligue canadienne et huit joueurs relativement à des agressions qu’elle aurait subies le 19 juin 2018, en marge d’un gala tenu à London pour honorer la formation gagnante du Championnat mondial de hockey junior précédent.

Aussi, le journaliste Ken Campbell a indiqué sur son compte Twitter lundi que cinq joueurs de l’équipe championne avaient signifié, par l’entremise de leurs agents respectifs, leur non-implication dans les présumés faits qui feront d’ailleurs l’objet d’une enquête interne de la Ligue nationale.

Entre autres, le défenseur Victor Mete se trouvait à Cancun quand les gestes ont été commis, aux dires de son représentant Darren Ferris. 

Publicité

Puis, Kurt Overhardt, qui défend les intérêts de l’arrière Cal Foote, a mentionné à la même source que son client n’était nullement impliqué dans l’histoire, comme «les vérifications nécessaires» l’ont démontré. 

Également, le défenseur Dante Fabbro dormait au moment des actions perpétrées, d’après son agent J.P. Barry. Enfin, Jonah Gadjovich et la vedette de l’Avalanche du Colorado Cale Makar n’étaient pas non plus présents, selon les gens les représentant; dans le cas de Makar, il aurait coopéré à une investigation, d’après l’agent Brian Bartlett.

Chercher des coupables

Certes, plusieurs ont déjà entamé la «chasse aux sorcières» pour tenter d’identifier les auteurs des actes répréhensibles, même si le tout s’avère un jeu dangereux. 

Des gens ont pris note des noms de l’équipe 2018 d’Équipe Canada junior qui était dirigée par Dominique Ducharme, congédié plus tôt cette saison par le Canadien de Montréal. 

Un seul hockeyeur québécois a évolué avec la formation au cours du tournoi, soit Maxime Comtois, des Ducks d’Anaheim.

Chez les autres athlètes connus des amateurs, il y a le gardien des Flyers de Philadelphie Carter Hart, l’arrière Kale Clague - qui a disputé quelques rencontres avec le Tricolore cette année -, ainsi que les attaquants Dillon Dube, Robert Thomas, Drake Batherson, Alex Formenton et Jordan Kyrou. 

Si l’implication de joueurs dûment identifiés est prouvée, les conséquences sur leur carrière risquent d’être importantes. 

Les scandales s'accumulent

Le monde du hockey a été ébranlé par des cas tristement célèbres dernièrement, notamment l’affaire Brad Aldrich, ancien responsable de la vidéo des Blackhawks de Chicago ayant agressé Kyle Beach pendant la campagne 2009-2010.

Pour revenir au dossier d’ÉCJ 2018, une femme aujourd’hui âgée de 24 ans prétendait avoir été agressée par les huit joueurs, nommés «John Doe 1 à 8» dans les documents de la Cour supérieure de l’Ontario. 

L’un des individus l’aurait interpellée dans un bar et la dame aurait consommé plusieurs verres d’alcool. Par la suite, elle aurait eu des relations sexuelles dans une chambre d’hôtel avec le hockeyeur concerné, sauf que celui-ci aurait fait entrer sept comparses sans le consentement de la plaignante, qui aurait été violée plusieurs fois selon The Athletic.

Plaignante satisfaite du règlement

La victime demandait 3,55 millions $ aux défendeurs en dommages financiers passés et futurs et pour la douleur, la souffrance et le stress émotionnel résultant de l’agression.

Elle aurait choisi de ne pas parler à la police ou l’enquêteur indépendant de Hockey Canada.

«La plaignante est satisfaite de l’issue du dossier et soulagée de voir que ce cas éprouvant réglé, avait affirmé récemment par courriel à TSN son avocat Robert Talach. 

«Elle n’a rien de plus à ajouter et, suivant sa volonté et son comportement déjà exprimés, demande le respect de sa vie privée et ne souhaite pas être identifiée.»

Publicité
Publicité