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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Épidémie de grippe aviaire: «Aux États-Unis, il y a des restaurants qui évitent de servir des œufs»

Hausse des prix des oeufs en raison de l’abattage de 170 millions de poulets

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Marie-Anne Audet

22 février à 10h24
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Le prix de la douzaine d’œufs, qui a énormément préoccupé les Américains dans les dernières semaines, ne risque pas d'exploser comme celui affiché de l'autre côté de la frontière, a rapporté le spécialiste de l’industrie agroalimentaire à l’Université Dalouisie, Sylvain Charlebois. 

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Si une hausse du prix des œufs est prévue au courant de l’année, elle sera davantage contrôlée afin d'éviter de trop pénaliser le consommateur, a souligné l'expert.

«On sait bien que les prix sont fixés à la ferme en raison de la gestion de l'offre, bien sûr. Et en amont de la chaîne, plus qu'on s'approche du consommateur, on coordonne les prix pour ne pas que les prix fluctuent trop», a-t-il dit lors d’une entrevue à LCN.

L'augmentation que devrait enregistrer le pays est liée surtout à la production, selon le spécialiste.

«On apprenait cette semaine, justement, de par les transformateurs d’œufs qu’il va y avoir une augmentation de la douzaine de 0,50 $. Ça, c’est en amont de la chaîne, mais c’est certain, qu’éventuellement, les prix vont être affectés au détail», a-t-il illustré.

«On ne sait pas de quand exactement, mais on s’attend à une hausse du prix de la douzaine d’œufs au Québec et au Canada d’ici les prochaines semaines», a ajouté Sylvain Charlebois.

La situation est toutefois beaucoup plus préoccupante aux États-Unis, où une épidémie de grippe aviaire fait des ravages dans les élevages de volaille.

«Aux États-Unis, il y a des restaurants qui évitent de servir des œufs maintenant», a affirmé l’expert.

Les autorités ont dû procéder à l’abattage de 170 millions de poulets, forçant la secrétaire à d’Agriculture, Brooke Rollins, à avouer que les autorités avaient perdu le contrôle de l'épidémie, a-t-il souligné.

Le Canada n'est pas hors de danger

La situation nécessite la vigilance du Canada, puisque la grippe aviaire pourrait facilement se propager au pays.

«Il y a deux corridors qui pourraient amener la grippe aviaire au Canada, le corridor pacifique et le corridor des Grands Lacs qui pourraient affecter, bien sûr, le Québec. Mais pour l’instant, la situation est quand même sous contrôle», a-t-il évoqué.

Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-dessus

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