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L'article provient de Le Journal de Québec
Politique

Enseignant poignardé: un évènement «troublant», selon Guilbault et Roberge

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Photo portrait de Geneviève Lajoie

Geneviève Lajoie

2021-12-09T18:38:25Z
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Les ministres Geneviève Guilbault et Jean-François Roberge se sont dits «perturbés» par l’agression d’un enseignant à l’école John F. Kennedy, un évènement qui n’est pas étranger à la recrudescence de la violence à Montréal.

• À lire aussi: Un enseignant poignardé par un élève dans une école de Montréal

«Ainsi va la violence dans la communauté, ainsi vont les incidents qui peuvent arriver dans les écoles», a réagi jeudi le ministre de l’Éducation, qui sortait de la période des questions à l’Assemblée nationale lorsque le suspect a été arrêté.  

Un élève de 16 ans aurait poignardé son professeur en pleine classe dans une école du quartier Saint-Michel, à Montréal. L’agression est survenue un peu après 10h, à l’intérieur de l’école John F. Kennedy, un établissement anglophone qui accueille des jeunes d’âge primaire et secondaire, sur la rue Villeray. 

Photo Agence QMI, Maxime Deland
Photo Agence QMI, Maxime Deland

Le ministre Roberge a assuré que les élèves et le personnel recevront le soutien psychosocial nécessaire.

  • Écoutez l’entrevue de Kathleen Legault, présidente de l’Association montréalaise des directions d'établissement scolaire

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Il dit ne pas avoir eu d’informations provenant du réseau de l’éducation indiquant qu'il y aurait une hausse de la violence dans les écoles dernièrement. «Mais on sait très bien que lorsqu’il y a recrudescence dans les rues, les jeunes circulent dans les rues, circulent dans les écoles, ce sont les mêmes personnes», a-t-il souligné.  

Jean-François Roberge n’a pas de données sur les saisies d’armes dans les établissements scolaires. «Ça appartient vraiment aux centres de services scolaires de superviser ce qui se passe». Mais les écoles sont vigilantes, a-t-il insisté.

Selon sa collègue de la Sécurité publique, il s'agit d'un évènement «troublant». «Ce n’est pas normal que nos jeunes aient ces réflexes-là de violence», a-t-elle soutenu. 

Geneviève Guilbault a rappelé que son gouvernement a récemment annoncé 52 M$ d’argent neuf pour la prévention.  

«Il y a un problème de violence à l’origine à la source parce que [...] certains jeunes manquent d’alternatives constructives, manquent de projets de vie constructifs, manquent d’accès à des services, à des personnes qui peuvent être des modèles qui peuvent les aider à cheminer droitement dans la vie. C’est pour ça qu’il faut mettre de l’argent en prévention, c’est exactement ce qu’on fait.»  

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