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L'article provient de TVA Nouvelles

Les citoyens de Beauceville demeurent sur le qui-vive malgré une baisse du niveau de l’eau

Les municipalités de Beauceville, Saint-Joseph et Vallée-Jonction demeurent d’ailleurs au seuil d’inondation moyenne pour le moment

Marcel Tremblay / Agence QMI
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Photo portrait de Jean-François Racine

Jean-François Racine

18 mars à 15h59
18 mars à 19h37
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Les citoyens de Beauceville demeurent sur le qui-vive malgré une légère baisse du niveau de la rivière Chaudière au cours des dernières heures.

Les municipalités de Beauceville, Saint-Joseph et Vallée-Jonction demeurent d’ailleurs au seuil d’inondation moyenne pour le moment. Il est encore trop tôt pour commencer à penser à la corvée de nettoyage.

Quelques routes sont de nouveau accessibles, sauf le pont de la rivière Le Bras et le rang Saint-Joseph.

En soirée, les autorités ont annoncé qu'il était possible pour les sinistrés de réintégrer leur domicile, en prenant soin d'amasser des preuves des dégâts et pertes.

Embâcle à surveiller

Selon la plus récente mise à jour, un embâcle de plus de 4 km est toujours présent au centre-ville, jusqu’à la sortie nord, mais la tendance du niveau est actuellement à la baisse.

La météo devrait donner un répit à la population. Malgré un thermomètre qui devrait grimper jusqu’à 13°C demain, et même 16°C jeudi, aucune précipitation de pluie n’est prévue avant vendredi.

À Beauceville, le Centre de services et d’hébergement temporaire (CSH) reste fermé.

La Municipalité demande également de respecter la signalisation en place sur le territoire. À Saint-Joseph, une conductrice est demeurée coincée lundi soir.

La route 276 demeure fermée entre l’avenue du Palais, à Saint-Joseph-de-Beauce, et le rang des Érables.

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Elle est également fermée entre la route 112 à Saint-Frédéric et le rang Saint-Bruno, à Saint-Joseph.

Enfin, à Beauceville, l’avenue Lambert entre le chemin Doyon et le rang Sainte-Caroline reste impraticable.

Des solutions

À bout de souffle, des citoyens et des commerçants de Beauceville inondés à deux reprises en six ans ont dit souhaiter être relogés alors que les solutions ne sont pas nombreuses. La Ville demande l’aide du gouvernement pour y parvenir. Le dernier sinistre majeur remontait à 2019. L’estacade posée à l’époque avait été retirée aussitôt.

Le restaurant Tim Hortons, qui avait érigé un mur en 2019 pour se protéger des futures inondations, a confirmé que sa construction a fait le travail. Les voisins ont été plus durement frappés. «La réponse c’est oui. On savait par contre que le mur n’était pas complètement étanche. Notre génératrice a eu un problème et on a eu un peu d’eau, environ trois pouces, alors qu’il y en avait deux pieds et demi autour du bâtiment», explique Éloïse Jacque, de la Société d’investissements Louis Jacques.

Photo Jean-François Racine / Le Journal de Québec
Photo Jean-François Racine / Le Journal de Québec

Actuellement, le Programme général d’assistance financière lors de sinistres vise à offrir une aide de dernier recours aux propriétaires et aux locataires touchés par un sinistre non couvert par les polices d’assurance. Les gens doivent donc communiquer avec leur assureur avant de faire une demande d’aide financière et d’indemnisation.

Les inondations causées par des pluies diluviennes, des embâcles ou une fonte rapide de la neige provoquant des débordements de cours d’eau sont admissibles au programme.

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