Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

CH: Danault en a eu pour son argent

Partager
Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2021-11-10T03:14:07Z
2021-11-10T12:17:27Z
Partager

Des huées, d’abord dans les hauteurs de l’amphithéâtre, puis entendues de façon généralisée. Soudainement, des acclamations au terme de la vidéo hommage soulignant son retour. Pour son premier match au Centre Bell dans l’uniforme des Kings, Phillip Danault en a eu pour son argent.

«Je m’y attendais un peu. C’est ça la foule de Montréal. Ce sont des partisans passionnés. Mais ça s’est beaucoup calmé après l’ovation», a raconté le Québécois au terme de la rencontre d’hier.

Contrairement à la majorité des joueurs qui reçoivent un honneur similaire lors d’une pause publicitaire, Danault ne s’est pas contenté de demeurer au banc. Il a sauté sur la glace pour effectuer un rapide tour de reconnaissance.

«C’est un honneur. Un moment très émotif», a-t-il indiqué.

Les comparaisons

La réaction des partisans n’est pas le seul résultat de la passion qui entoure le Canadien de Montréal. Il y a également le jeu des comparaisons qui est omniprésent.

Publicité

D’ailleurs, depuis le départ de Danault, elles sont nombreuses entre lui et ceux qui s’occupent maintenant des tâches dont ils s’acquittaient autrefois : Christian Dvorak et Jake Evans.

«Des comparaisons, il y en a beaucoup trop. C’est ce qui crée la pression, a soutenu l’attaquant de 28 ans. Maintenant, je le vois de l’extérieur. On cible quelqu’un, on essaie de le comparer avec certains joueurs.»

«Quand on laisse aller un joueur, c’est normal que l’équipe change un peu. Je me mets à leur place [les joueurs du CH], a-t-il poursuivi. Ce n’est pas toujours drôle de se faire comparer et de ne pas être à la hauteur de ce que les gens espèrent.»

S’il se désole pour les membres de son ancienne formation, Danault assure que les possibles comparaisons et les confrontations contre ses successeurs ne lui ont pas traversé l’esprit.

«Ce matin [hier], j’ai relaxé. J’ai enfin pu voir mon chien. Ça faisait deux mois que je ne l’avais pas vu», a lancé le Victoriavillois dans un éclat de rire.

Dans les cinq chiffres

Ce qui a quelque peu occupé ses pensées, c’est de réussir son retour au Centre Bell.

«Le fait qu’on jouait deux matchs en autant de soirs m’a évité de trop y penser. D’ailleurs, j’avais plus d’énergie que j’envisageais, a-t-il assuré. Je suis vraiment content de la façon dont les gars sont sortis. Ils ont joué pour moi et ont tué une grosse punition pour moi à la fin de la troisième période.»

Évidemment, comme le veut la coutume, il avait promis un certain montant à ses coéquipiers. Somme qui s’ajoute à celle de la semaine dernière, lors de la visite du Tricolore à Los Angeles.

«Je suis rendu dans les cinq chiffres US. J’avais également déposé un montant pour le premier match de l’année. C’est comme la taxe de bienvenue. Il ne faut pas l’oublier.»

À voir dans la vidéo ci-dessus.

Publicité
Publicité

Sur le même sujet