«On m’a dit de retourner sur le banc»
Jonathan Bernier
Martin St-Louis n’a que 16 matchs d’expérience derrière le banc d’une équipe de la LNH. Il lui en reste beaucoup à apprendre et il est le premier à le reconnaître.
Lorsque John Klingberg a inscrit le but gagnant en prolongation, St-Louis s’est immédiatement dirigé vers le vestiaire. Pendant ce temps, tous ses joueurs se trouvaient près du banc en espérant que la LNH annulerait ce but en raison de ce que l’on croyait être une obstruction sur Jake Allen.
Ci-dessus, voyez les commentaires d'après-match de Martin St-Louis.
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« On m’a dit de retourner [sur le banc] », a admis St-Louis avec candeur. J’étais déçu qu’on n’ait pas eu le résultat qu’on voulait. En revenant au banc, j’ai vu la reprise sur la télé. Ce sont des choses que j’apprends comme entraîneur. Je dois faire attention pour ne pas partir trop vite. »
S’il était déçu du résultat, c’est évidemment parce qu’il considérait que ses troupiers méritaient mieux après avoir dirigé 31 tirs sur Jake Oettinger et s’être battus farouchement pendant 65 minutes.
La fenêtre s’entrouvre
D’autant plus que ce revers est venu porter ombrage au premier but de la carrière de Corey Schueneman. Un plomb décoché de la ligne bleue qui donnait les devants 3 à 2 au Tricolore.
« C’était un gros but pour lui et c’était un gros but pour notre équipe. On connaissait une très bonne troisième période, a indiqué St-Louis. C’est un joueur qui possède plusieurs qualités. Il patine, il a un bon tir, comme on l’a vu, et il peut jouer de finesse. »
Jamais repêché, Schueneman dispute ses premiers matchs dans le circuit Bettman, à l’âge de 26 ans. La transaction qui a fait passer Ben Chiarot aux Panthers, mercredi soir, lui confirme, pratiquement, un poste au sein de la brigade défensive du Tricolore jusqu’à la fin de la saison.
« L’objectif de la conversation que j’ai eue avec lui c’était de lui faire comprendre que dans sa situation, la fenêtre d’opportunité n’est pas ouverte très grande. Il faut apprendre à devenir un pro très rapidement. Et c’est ce qu’il fait », a louangé Martin St-Louis.
Une question de loterie
Jake Allen en est un autre dont le travail a grandement ravi l’entraîneur-chef du Canadien.
« J’ai été très impressionné par Jake. Il nous a calmés et gardés dans le match en première période. C’est un pro et ça paraît dans sa façon de jouer », a déclaré St-Louis.
« Dans la vie, il n’y a pas grand-chose qui arrive par hasard, à part si tu achètes un billet de 6/49. Le reste, c’est le résultat des décisions que tu prends. Jake mérite ce qui lui arrive parce qu’il travaille fort », a-t-il poursuivi.
Il y a le 6/49 et il y a la loterie du repêchage. Souhaitons que le Canadien tire le bon numéro.
JAKE ALLEN
CHRISTIAN DVORAK