Elle survit au Hamas grâce à un aspirateur et un rouleau à pâtisserie
Agence QMI
Une Israélienne a réussi à survivre avec sa fille aux assauts répétés de terroristes du Hamas lors de l’attaque de son village samedi dernier en se barricadant dans une pièce sécurisée à l’aide d’un aspirateur et d’un rouleau à pâtisserie.
Résidente du village de Nir Oz, à quelques kilomètres de la bande de Gaza, Irit Lahav s’est rapidement réfugiée dans une pièce sécurisée lorsqu’elle a appris l’arrivée de combattants du Hamas, a-t-elle raconté à CNN.
Généralement utilisées pour les bombardements, les pièces sécurisées ne contiennent pas de serrure pouvant les fermer à clé pour des raisons de sécurité.
Mme Lavah a cherché des conseils au milieu des bombardements répétés pour savoir comment se protéger.
«Partout, des tirs et des grenades sans fin, sans fin, sans fin. J'essaie donc de comprendre ce qu'il faut faire. Vont-ils peut-être forcer notre porte ? Comment puis-je m'assurer qu'elle est bien fermée ?» a-t-elle souligné au média.
«J'ai commencé à envoyer des SMS et à appeler des gens du kibboutz pour leur demander comment fermer la porte à clé, mais personne ne le savait», a-t-elle indiqué.
C’est à ce moment-là que son frère lui envoie une photo de sa porte verrouillée avec deux balais.
«Je n'ai pas de balais. Comment pourrais-je faire ça ?» s’est dit Mme Lavah. «Puis je me suis souvenue que j'avais un rouleau à pâtisserie et je l'ai pris, puis j'ai pris mon aspirateur Dyson.»
Entendant des voix d’hommes qui criaient et qui tapaient partout, elle a rapidement monté sa petite barricade.
Irit Lahav shares her experience with CNN’s @erinburnett on @OutFrontCNN as she says Hamas forces approached her neighborhood. pic.twitter.com/JVonpA398u
— CNN (@CNN) October 11, 2023
«Nous pensions que nous allions mourir et ils continuaient à frapper la porte pour essayer de l'ouvrir. Et j'étais sûre que quoi que je fasse, l'aspirateur et le rouleau à pâtisserie ne tiendraient pas, mais c'est ce qui s'est passé», s’est remémorée Mme Lavah.
Les assaillants ont ensuite quitté le lieu, avant que d’autres terroristes reviennent une heure plus tard, «essayant de forcer la porte une fois de plus».
«C'était tellement effrayant», a mentionné la mère. «La troisième fois, ils sont revenus. C'était comme un cauchemar sans fin.»