Cette femme de 25 ans ne mange que des croquettes de poulet et des croustilles
Frédéric Guindon
Une jeune Anglaise affirme être incapable de manger des fruits ou des légumes depuis qu’elle a 3 ans.
Summer Monro, 25 ans, souffre d’un trouble d'alimentation sélective et/ou d'évitement, que l’on nomme également ARFID, en anglais.
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Ce trouble se caractérise notamment par l’impossibilité, chez un individu, de manger certains aliments.
Dans le cas de Summer, il s’agit des fruits et des légumes.
En entrevue avec LADbible, elle affirme avoir même déjà refusé une somme de 1000 livres (1686 dollars canadiens) pour manger un seul petit pois vert.
«Je ne mange que des croquettes de poulet et des croustilles. Mon poids fluctue selon ce que je mange», a-t-elle raconté.
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«J’ai essayé d’essayer les fruits et légumes. J’ai essayé de manger une pomme, mais physiquement, je n'en suis pas capable. Ce n’est pas que je ne veux pas essayer. C’est juste que ça me rend malade. Il y a une partie de mon cerveau qui ne me laisse pas faire physiquement», a expliqué celle qui exerce la profession de coordonnatrice de projet.
«Je suis tannée. Je ne suis pas excitée de manger. C’est pire à l’heure du dîner quand tout le monde mange des sandwiches et que je mange des chips.»
Pour expliquer l’origine de son malaise face aux fruits et aux légumes, Summer se tourne vers un incident s’étant déroulé dans son enfance.
«Quelqu’un m’a forcé à manger des patates pilées et c’est là que ça a commencé. Les choses que je mange maintenant sont soit croquantes, soit croustillantes. Je peux seulement des frites très minces si elles sont très croustillantes. Même quand je me fais des croquettes de poulet, elles doivent être croquantes.»
Pourtant, en dépit de ses étranges habitudes alimentaires, Summer se dit en bonne santé sur le plan physique.
«Je ne sens pas que cela m’affecte physiquement, mais mentalement oui. Je ne me sens pas léthargique, et j’ai eu des tests sanguins et les résultats étaient bons.»
Évidemment, son trouble alimentaire a des répercussions sur sa vie amoureuse, même si son partenaire est compréhensif.
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«Mon partenaire le prend bien. Au début, je ne lui ai pas parlé de mon trouble, mais une fois, on se promenait en ville à la recherche d’un restaurant, et je n’ai pas eu le choix de lui dire parce que je n’arrêtais pas de dire non à toutes ses propositions.»
Le couple prépare maintenant des repas séparés.
«Quand ses parents nous rendent visite, ils font tous ces plats incroyables et je ne peux manger aucun d’entre eux», affirme Summer, qui ne désespère pas de trouver une solution.
Elle a d’ailleurs entamé une thérapie afin de vaincre son trouble et a également essayé l’hypnothérapie.