Une journaliste enregistre son entrevue avec un homme pendant qu’elle lui fait l’amour
Philippe Melbourne Dufour
Une radio journaliste danoise a déclenché toute une controverse morale dans son pays alors qu’elle a mené une entrevue dans des circonstances inhabituelles.
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Louise Fischer, de Radio 4 au Danemark, couvrait la réouverture d’un club échangiste suite au relâchement des restrictions de la COVID-19.
Le moment fort de son reportage arrive alors qu’elle interviewe un des clients de l’établissement tout en ayant une relation sexuelle avec lui.
Le reportage a été diffusé sur les ondes pour la première fois en mars, mais a vraiment fait réagir le 27 mai dernier quand Radio 4 a publié l’extrait sur les réseaux sociaux.
Radio4 var med, da swingerklubberne igen måtte åbne.
— Radio4 (@radio4dk) May 27, 2021
Advarsel: Det blev hedt og vådt for både vores reporter og gæsterne.
Hør hele reportagen her:https://t.co/B4bFtpThNe #dkmedier #radio4dk pic.twitter.com/RskBTQITYO
Fischer, qui affirme que l’entrevue n’était vraiment pas prévue, a reçu des critiques assez partagées de la part des auditeurs.
«La plupart des commentaires étaient positifs, les gens ont trouvé ça courageux et cool. Les autres trouvent que je suis allée trop loin» a affirmé Fischer au média allemand Bild.
«Ma mère a trouvé ça drôle et a ri, mon père a trouvé ça très cool et audacieux.»
La journaliste a noté que ce n’était pas le meilleur sexe qu’elle a eu de sa vie, mais son partenaire avait été très poli et courtois et l’avait fait sentir comme une déesse.
«Pour moi, ça a été très naturel. Je vois ça comme une partie de mon travail de montrer un monde qui n’est pas accessible à tout le monde.»
La directrice de la programmation de Radio 4 Tina Kragelund a salué Fischer pour son journalisme audacieux et différent.
Tel qu’évoqué plus haut, certains auditeurs ne se sont pas montrés aussi réceptifs au reportage.
«C’était juste une excuse pour avoir du sexe. Totalement pas nécessaire.»
«Si c’était un journaliste homme, ça n’aurait jamais passé.»
Malgré les critiques, Louise Fischer dit qu’elle a adoré l’expérience et qu’elle considérait la répéter.