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L'article provient de Le Journal de Montréal

Atteinte de la COVID longue, elle craint d’être «hypothéquée de façon permanente»

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Agence QMI

2021-10-23T14:05:29Z
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Plus d’un an après avoir contracté la COVID-19, Violaine Cousineau ressent toujours des symptômes du virus et demande au gouvernement Legault de l’aider, car elle craint de devoir vivre avec des séquelles permanentes.

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«Là il y a vraiment urgence. Plus on nous laisse moisir chez nous sans soins, sans suivis, plus on risque d’être hypothéqués à très long terme, sinon de façon permanente. Donc on supplie le gouvernement de nous venir en aide», demande-t-elle en entrevue à LCN. 

L’enseignante en français au cégep n’a pas pu retourner au travail depuis qu’elle a contracté le coronavirus. 

«Je suis dysfonctionnelle. Je ne suis même plus capable de lire, alors que c’est mon métier la lecture», raconte Mme Cousineau. 

Si cette dernière n’a pas dû être hospitalisée, elle a réalisé que quelque chose clochait lorsqu’elle ressentait encore des symptômes 10 jours plus tard. 

«Je n’ai jamais pensé que j’en avais pour des mois, sinon des années à vivre ça. Au fur et à mesure, après un mois, deux mois, il y a des symptômes encore plus forts qui sont apparus. La tachycardie, le cœur qui bat à pleine vitesse, ça s’est empiré avec le temps», explique la mère de famille. 

Un an plus tard, elle s’inquiète de voir les symptômes perdurer. 

«C’est sûr que quand ça fait un an qu’on est malade comme ça, comme d’autres, je suis en train de me dire : "est-ce que ça va être chronique? Est-ce qu’on est pris avec ça à tout jamais?"», se questionne-t-elle. 

Violaine Cousineau déplore le peu de centres de traitement disponibles pour les milliers de Québécois qui, comme elle, sont aux prises avec la COVID longue. 

«On supplie le gouvernement de nous venir en aide. Pas juste à moi, comme personne, mais à tout le monde, peu importe où on vit au Québec», implore-t-elle. 

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