Élisabeth Rioux donne des nouvelles de son procès et lance un message d'espoir aux victimes de violence conjugale
Simone Fortin
Élisabeth Rioux a annoncé à ses abonnés qu’il y avait (enfin) du progrès dans son dossier judiciaire de violence conjugale. Par le fait même, elle a voulu encourager d’autres à faire de même.
L’influenceuse et femme d’affaires Élisabeth Rioux s’est récemment sortie d’une situation dangereuse alors que son ex-conjoint a été formellement accusé de violence envers elle.
Depuis, elle a raconté son histoire sur sa chaîne YouTube. Par contre, elle n’a pas pu entrer dans les détails puisque le cas était toujours en cours.
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Le 8 décembre 2021, Élisabeth a confié à ses abonnés Instagram qu’elle avait eu une rencontre avec les policiers pour la préparer audit procès. Celui-ci aura lieu durant la semaine du 13 décembre, plus d’un an après avoir dévoilé à sa communauté ce qu’elle avait vécu.
Elle a avoué que se replonger dans cette histoire lui faisait peur, mais que ça en vaudrait la peine à long terme. Elle s’est vidé le cœur dans une publication Instagram très touchante. Voici ce qu’elle avait à dire:
«Aujourd’hui, j’avais un rendez-vous avec la police pour me préparer au procès. Je croyais que ce jour n’allait jamais arriver pour être honnête. Avant ce matin, je ne réalisais pas, je croyais que ça allait être encore repoussé alors je n’étais même pas stressée et j’étais dans ma bulle de bonheur avec Christo, ma famille et les Fêtes qui s’en viennent, mais aujourd’hui j’ai réalisé que ce jour que je craignais est enfin ici».
La jeune femme a continué en écrivant ceci, parlant de la journée du 9 décembre:
«Demain, j’ai une autre journée de préparation et le procès va débuter lundi. Je devrais y être pendant trois jours la semaine prochaine, dans la même pièce que la personne qui me terrorise. Ce sera la première fois que je verrai cette personne depuis plus d’un an, mais mon cerveau ne le comprend pas. Je dois avouer que c’est terrifiant, mais cela en vaut la peine. Tout ce que je fais, je le fais pour Wolfie et pour les femmes qui ont peur de dénoncer la violence conjugale».
Pour encourager d’autres victimes à dénoncer malgré la peur, Élisabeth a partagé son expérience:
«Moi aussi j’avais peur. J’avais un bébé de deux mois quand je l'ai dénoncé. Je croyais que ma vie était terminée, que je n’aurais jamais ma famille de rêve. Je croyais que j’allais regretter, mais aujourd’hui je sais que je ne regrette pas. Ma vie s’est replacée. J’ai la meilleure petite fille du monde et je n’ai plus peur pour sa sécurité tous les jours. J’ai le temps de penser à ce qu’elle va manger et à quoi elle va jouer parce que je n’ai plus à penser à comment la protéger quand il est ici. Je me sens en sécurité, je me sens aimée par mon nouvel amoureux qui adore ma fille. Je me bats encore, mais je vois enfin la lumière. J’ai hâte que cela soit terminé, mais terminé ou pas, ma vie continue. Si vous avez peur de dénoncer parce que vous craignez comment ce sera après, sautez, cela va s’améliorer puisque cela ne peut pas être pire. Je le promets. Si vous êtes comme moi et n’êtes pas capables de le faire pour vous, faites-le pour les gens qui vous aiment».
Quel beau message d’espoir. On lui souhaite tout le bonheur du monde.
Si vous, ou quelqu’un que vous connaissez, vivez de la violence conjugale, cliquez sur ce lienpour des ressources utiles.