Éclosions de COVID-19 dans des refuges pour sans-abris
TVA Nouvelles
Cinq refuges pour itinérants à Montréal sont frappés de plein fouet par la COVID-19, avec de deux à 21 cas par refuge. À cause de ces éclosions, on n’accepte pas de nouveaux chambreurs jusqu’à tant que la situation soit réglée.
«La réalité du présent, c’est que si quelqu’un n’est pas dans le refuge ou dans nos ressources, il est impossible pour l’instant d’admettre des nouveaux, ce qui fait en sorte qu’on va avoir, si on ne l’a pas déjà, une crise humanitaire», explique Samuel Watts de la Mission Bon accueil.
«Nous avons des protocoles, des prises de température, des dépistages réguliers presque tous les jours.»
«Ils sont très prudents icitte, ils font attention», renchérit un résident. «Ils prennent soin de nous autres.»
Parmi les itinérants qui ont la COVID-19, certains sont vaccinés, d’autres doublement vaccinés, mais la majorité ne l’est pas.
«Oui, ça nous inquiète», note Valérie Plante, mairesse de Montréal. «On est en contact direct avec tous les refuges, on a toujours été avec eux depuis le début de la COVID, ça nous préoccupe. On comprend qu’il y a peut-être des personnes qui sont doublement vaccinées et d’autres qui ne le sont pas, ce qui veut dire qu’on doit renforcer cet aspect-là.»
Outre dans les refuges, les itinérants restent dans des campings clandestins, qui demeurent un vrai problème à Montréal.