Aldo se place à l'abri de ses créanciers

Victime de la COVID-19, le détaillant de chaussures Aldo s’est placé à l’abri de ses créanciers en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies. 

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La compagnie québécoise a mentionné jeudi qu’une telle démarche a été entreprise aux États-Unis et qu’elle le sera aussi en Suisse en vue de restructurer ses activités. 

«La pandémie COVID-19 a mis trop de pression sur nos affaires ainsi que sur notre flux de trésorerie. Après avoir fait un examen exhaustif de toutes les stratégies possibles, nous avons déterminé qu'il était dans l'intérêt supérieur d'Aldo de se placer sous la protection de la LACC afin de préserver la viabilité de l'entreprise à long terme et de survivre à cette période éprouvante», a affirmé président-directeur général David Bensadoun par communiqué. 

Il a souligné que le commerce de détail faisait déjà face à de nombreux défis avec la hausse des ventes de concurrents étrangers sur l’internet. 

Malgré sa restructuration, les sites de commerce électronique d'Aldo, ainsi que de Boutique Spring et Globo, qui lui appartiennent, continuent de faire des affaires. Les boutiques qui ont été fermées en raison du confinement de la COVID-19 rouvriront graduellement leurs portes en fonction des directives gouvernementales.