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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Droit à l’avortement: voici 13 changements de position de Donald Trump depuis 1999

AFP
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Agence QMI

2024-04-09T16:15:15Z
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L’ex-président américain Donald Trump s’est souvent prononcé sur la question de l’avortement, si bien qu’il a penché des deux côtés de la médaille depuis 25 ans. Voici 13 fois où sa position a changé, selon la chaine d’information américaine CNN. 

• À lire aussi: Prudent sur l’avortement, Trump veut laisser les États américains légiférer

24 octobre 1999

Alors que Donald Trump explorait l’idée d’une campagne présidentielle pour 2000, ce dernier aurait avancé qu’il était plus «pro-choix» même s’il «[détestait] le concept de l’avortement».

Cette déclaration a laissé croire qu’il adoptait une position plutôt libérale, a souligné CNN.

6 août 2015

Avance rapide jusqu’en 2015 alors qu’il participe à l’investiture républicaine, Trump annonce que son opinion a évolué en réponse à ses adversaires qui lui rappelle ses propos.

«Vous savez, qui d'autre a évolué sur de nombreuses questions, c'est Ronald Reagan», a-t-il indiqué. Il a précisé que cette volte-face était en raison de l’enfant de ses amis.

«Il allait être avorté et il n’a pas été avorté. Et cet enfant, aujourd’hui, est une «superstar», un très très grand enfant», a-t-il dit.

1er mars 2016

En pleine investiture, celui qui a été président s’est mis à danser d’un bord et de l’autre dans le but de tendre la main à la fois aux électeurs des élections générales et aux extrémistes conservateurs sceptiques. On a pu voir ceci dans ses commentaires sur la planification familiale lors du Super mardi.

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«La planification familiale a fait du très bon travail pour des millions de femmes, mais nous n’allons pas l’autoriser et nous n’allons pas la financer tant que l’avortement [sera partie intégrante de ce service]», a-t-il déclaré.

30 mars 2016

Moins d’un mois plus tard, Donald Trump s’est de nouveau contredit, se disant pour la punition des femmes qui avortent avant de se rétracter.

«Il doit y avoir une forme de punition [pour la femme]», a-t-il expliqué à Chris Matthews de MSNBC.

Peu de temps après, il a publié une déclaration plus longue dans laquelle il disait que si l’avortement devenait illégal, ce serait le médecin qui serait tenu responsable. «La femme est une victime dans cette affaire, tout comme la vie dans son ventre», a-t-il précisé.

19 octobre 2016

Lors d’un débat contre la candidate démocrate Hillary Clinton, le républicain a alors indiqué son intention de nommer deux juges qui sont défavorables à l’avortement.

«Les juges que je vais nommer seront pro-vie, ils auront un penchant conservateur [...] Je dirai ceci : cela reviendra aux États et les États prendront ensuite une décision», a-t-il déclaré.

23 janvier 2017

Rapidement après être devenu président, Donald Trump a interdit le financement par le gouvernement fédéral des organisations offrant l’avortement ou des conseils sur l’avortement.

Les États ont ensuite été autorisés à retenir l’argent fédéral de ces organisations, mettant fin à une réglementation d’Obama.

24 janvier 2020

En plein pendant sa campagne de réélection, Donald Trump a participé à la «March for Life rally», un événement annuel antiavortement. Lors de cet événement, il a réitéré son engagement à «mettre son veto à toute législation qui affaiblit les politiques pro-vie ou qui encourage la destruction de la vie humaine».

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24 juin 2022

Trump a crié victoire après le renversement de l’arrêt Roe vs Wade, qui rendait légal l’avortement.

«[Ceci a été] rendu possible que parce que j’ai tout livré comme promis, y compris la nomination et l’obtention de trois personnalités très respectées et fortes», a-t-il clamé.

1er janvier 2023

Le retour en arrière de la Cour Suprême sur la question de l’avortement a provoqué la défaite de nombreux républicains aux élections de mi-mandat.

Mettant la faute sur les partisans pro-choix plus stricts, Trump a indiqué : «C’est la «question de l’avortement», mal traitée par de nombreux républicains, en particulier ceux qui insistaient fermement sur l’absence d’exception, même dans les cas de viol, d’inceste ou de vie de la mère, qui a fait perdre un grand nombre d’électeurs.»

17 septembre 2023

Pendant les primaires républicaines, l’ex-président s’est fait plus discret sur la question de l’avortement. Il a toutefois souligné que les républicains se sont mis dans une position vulnérable sur le plan politique en s’empressant de restreindre le droit à l’avortement.

19 mars 2024

Le 45e président des États-Unis a récemment abordé l’idée d’interdire l’avortement à partir de 15 semaines.

«Les gens sont d’accord sur 15, et je pense en termes de cela, et cela aboutira à quelque chose de très raisonnable», a-t-il mentionné en entrevue à la radio.

2 avril 2024

Alors que la Floride s’apprête à faire un référendum pour rendre illégal l’avortement après six semaines de grossesse, Donald Trump a évité le sujet.

«Nous ferons une déclaration la semaine prochaine sur l'avortement», a plutôt indiqué Trump.

8 avril 2024

Dernier revirement pour celui qui aspire à retourner à la Maison-Blanche : il a indiqué lundi qu’il laisserait le choix aux États de réglementer l’avortement.

«Cette bataille de 50 ans sur Roe contre Wade l'a retiré des mains fédérales et l'a amené dans les cœurs, les esprits et les votes des citoyens de chaque État, c'était vraiment quelque chose, a-t-il déclaré. Maintenant, c'est aux États de faire ce qui s'impose.»

Il a par ailleurs souligné qu’il serait en faveur d’exception pour les victimes de viol et d’inceste ainsi que pour les cas où la santé de la mère est en danger.

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