Dr Kfoury nous amène dans les coulisses du métier de vétérinaire
MERCREDI 5 juillet 20 H, RADIO-CANADA
Annie Lafontaine
Le Dr Sébastien Kfoury nous invite à le suivre dans son quotidien. Des consultations aux examens de routine en passant par les suivis, les chirurgies et les gardes de nuit, la docusérie Dr Sébastien, vétérinaire nous permet de découvrir les multiples facettes du métier de vétérinaire et bien plus encore.
D'entrée de jeu, le Dr Sébastien Kfoury souligne qu’il a un côté hyperactif. C’est sans doute ce qui explique pourquoi il ne s’est pas arrêté à une simple carrière de vétérinaire. Propriétaire de 13 hôpitaux, dont deux centres d’urgence à Laval et à Brossard, il est également un entrepreneur chevronné et, bien entendu, une personnalité du petit écran. Le vétérinaire vedette nous a déjà donné un aperçu de sa pratique dans la série Animo, à Radio-Canada, dans laquelle il nous présentait certains cas spécifiques. La docusérie Dr Sébastien, vétérinaire va toutefois plus loin: elle nous offre un accès privilégié aux coulisses de sa clinique principale, située à Brossard, où le praticien et son équipe se démènent chaque jour pour soigner les bêtes et sauver des vies.
Des décisions difficiles
Dans le premier épisode, on rencontre donc plusieurs petits patients à quatre pattes. Il y a Paco, un boston terrier souffrant d’allergies; Rocky, un schnauzer qui s’est ouvert le front au cours d’une bataille avec un autre chien; Saké, un chihuahua diabétique de 14 ans qui ne tient plus sur ses pattes, et un chiot shiba inu de cinq jours dont l’état ne cesse de se détériorer. Si certains cas se révèlent plutôt faciles à traiter, d’autres s’avèrent préoccupants.
Malheureusement, même si le vétérinaire a toujours pour objectif de guérir les malades, l’euthanasie fait partie intégrante de son métier, tout comme elle fait partie de la réalité de tout propriétaire d’animal, qui risque un jour d’avoir à faire ce choix difficile.
Plus tard cette saison
Au cours des prochains épisodes, nous aurons droit à d’autres cas en clinique et nous suivrons Sébastien à l’extérieur des murs de l’hôpital, notamment pendant une partie de pêche et une visite sur le plateau de l’émission Curieux Bégin. De plus, nous pourrons constater que le vétérinaire a tissé un lien unique avec les animaux au fil des années et qu’il a une soif insatiable de connaissances, qui l’a notamment amené à apprendre le mandarin!
À VOIR LA SEMAINE PROCHAINE
Dans le deuxième épisode, Sébastien fait face au cauchemar de tout vétérinaire: il doit opérer son propre chien. En effet, Gaïa, son caniche royal de 10ans, a développé une masse à une patte, ce qui oblige Sébastien à lui amputer un doigt. Alors que beaucoup de vétérinaires ne sont tout simplement pas capables d’opérer leur animal, Sébastien préfère le faire lui-même malgré le stress, voire l’angoisse, que cela lui cause. Après tout, il considère Gaïa comme un membre de sa famille, et ses enfants, qui avaient quatre et six ans lorsque la chienne est arrivée à la maison, n’ont pratiquement pas de souvenirs de leur vie sans elle. Bref, c’est un moment éprouvant pour toute la famille Kfoury! Par ailleurs, on en apprend davantage sur le parcours de Sébastien e on rencontre son père, Selim Kfoury, d’origine libanaise. Tout comme son fils, Selim, qui est arrivé au Québec vers l’âge de 25 ans, a un côté artistique très développé: il gagne sa vie en enseignant les arts plastiques. Toutefois, Selim a voulu s’assurer que son fils se bâtisse une carrière sûre, à l’abri des soucis financiers. C’est ce que Sébastien a fait en devenant vétérinaire, mais son désir de se trouver sous les projecteurs a tout de même fini par le rattraper!