Devon Toews défend son geste
Jonathan Bernier
Éloigné du respirateur artificiel sur lequel il s’apprêtait à être branché, le Lightning tentera, mercredi soir, de niveler la série finale qui l’oppose à l’Avalanche du Colorado.
Blessé par un double-échec bien senti et bien placé de Devon Toews dans les derniers instants du troisième match, Nikita Kucherov devrait être en mesure d’occuper son poste à la droite d’Ondrej Palat et de Steven Stamkos.
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« Je crois que oui. J’espère que oui », a répondu Jon Cooper lorsqu’un confrère lui a demandé si l’attaquant russe pourrait prendre part au quatrième duel.
« Beaucoup de choses peuvent se produire en deux jours. Par contre, vous savez par quoi il est passé l’an dernier. Vous savez qu’on ne peut jamais l’exclure d’emblée », a ajouté l’entraîneur-chef de Tampa Bay en faisant référence à Kucherov qui était revenu en séries après une opération à une hanche.
Au terme de la troisième rencontre, Cooper, de façon à peine déguisée, avait condamné le geste de Toews en affirmant que « les joueurs savent ce qu’ils font ».
Douze heures plus tard, le défenseur de l’Avalanche a plaidé sa cause.
« C’est un bon joueur et j’essaie de le marquer de façon serrée. Si Kucherov s’est blessé sur la séquence, c’est malheureux. J’essayais de limiter son temps et son espace comme on le fait avec tous les bons joueurs », a-t-il dit.
Jeu défensif à resserrer
De son côté, l’Avalanche souhaitera rebondir de son échec et elle tentera, une nouvelle fois, d’envoyer le Lightning dans les câbles.
« On n’a pas besoin de regarder bien loin pour trouver des exemples de notre capacité de rebondir, a fait valoir l’entraîneur Jared Bednar. Contre les Blues [de St. Louis au deuxième tour], on a connu quelques passages à vide. Chaque fois, on est revenus. Il faut savoir faire preuve de caractère et être solide mentalement. Nos gars vont répondre. Je suis confiant. »
Le Colorado devra également faire gaffe au laxisme en zone défensive, un défaut que les habiles attaquants floridiens ont exploité à quelques occasions.
« On les a laissés seuls à quelques occasions et ils en ont profité. Nos gars sont bien au fait des erreurs que nous avons commises, des aspects de notre jeu que nous devons corriger », a assuré Bednar.
Burakovsky et Kadri, pas prêts
Toujours chez l’Avalanche, Andrei Burakovsky et Nazem Kadri ne sont pas prêts à revenir au jeu.
Burakovsky est demeuré à Denver ; il devrait recommencer à patiner au cours des prochaines heures. Quant à Kadri, il a sauté sur la glace mardi après-midi, au Amalie Arena ; Bednar a signifié qu’il pourrait être disponible plus tard dans la finale.