Deux des principaux organisateurs du convoi de la liberté demeurent détenus
Agence QMI
Deux des principaux organisateurs du «convoi de la liberté», les Albertains Tamara Lich et Pat King, passeront encore quelque temps en prison avant de pouvoir espérer retrouver leur liberté.
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Mardi, l’organisatrice Tamara Lich s’est vu refuser une remise en liberté conditionnelle en attendant son procès, par crainte que celle-ci récidive en retournant manifester contre les mesures sanitaires, après trois semaines d’occupation à Ottawa.
«Je ne peux pas être rassuré que si je vous relâche dans la communauté, vous le récidiverez pas», a commenté la juge de la Cour de l’Ontario Julie Bourgeois pour expliquer sa décision.
L’avocate de Mme Lich, Diane Magas, a indiqué après l’audition qu’elle prépare une demande de révision de la décision, qu’elle espère pouvoir présenter la semaine prochaine.
Autre leader marquant du «convoi», Pat King – qui a marqué les esprits par ses diatribes violentes et haineuses sur les réseaux sociaux –, a lui aussi demandé sa remise en liberté conditionnelle mardi, sans succès.
M. King s’est présenté en cour avec l’appui d’une Albertaine qui s’est dite prête à payer une caution de 50 000 $ et à se porter garante des agissements du leader du «convoi». Selon le plan présenté en cour, celui-ci rentrerait en Alberta en attendant la suite des procédures judiciaires.
Le juge Andrew Seymour n’a pas pris de décision dans l’immédiat quant à la libération, ou non, de Pat King.
Les deux leaders sont accusés d’avoir incité à commettre des méfaits. Pat King fait aussi face à des chefs de méfait, pour avoir conseillé de désobéir à un ordre de la cour et pour avoir conseillé de nuire au travail de la police.