Des vétérans qui ne veulent plus rien savoir

Au lendemain d’une performance plutôt désolante des Canadiens contre les Red Wings, l’ancien entraîneur de la LNH et chroniqueur hockey Michel Bergeron a de nouveau déversé son fiel sur certains des vétérans de l’équipe, mercredi, à «JiC».

Le CH n’a rien offert à ses partisans qui s’étaient déplacés au Centre Bell, mardi soir, a déploré «le Tigre», qui s’est notamment inquiété pour le jeune gardien Cayden Primeau, envoyé dans la fosse aux lions alors qu’il devrait surtout être devant le filet du Rocket de Laval, qui se bat pour entrer en séries.

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«C'est peut-être un peu le festival de l'improvisation», a-t-il avancé, au sujet de la stratégie de l’organisation dans ce dossier.

«Ça affecte le jeune, ça, a-t-il déclaré au sujet de la défaite de 5-0 contre Detroit. C'est la débandade, tu vois tes coéquipiers qui ne travaillent pas pour toi.»

Et c’est là que «Bergy» a passé deux vétérans dans le tordeur.

«(Joel) Edmundson hier, je pensais qu'il jouait encore avec (David) Perron à St. Louis, a-t-il imagé. J'avais l'impression qu'il voulait lui passer la rondelle pour finir son tour du chapeau. Edmundson, j'en fais des boutons depuis le mois de novembre.»

Une fois le grand défenseur manitobain bien tordu, ce fut au tour de Brendan Gallagher.

«Il est revenu au jeu reposé, l'adrénaline au max, marque trois buts et là... je pense qu'il est en train de "shiner" les bâtons de golf», a-t-il regretté.

Selon lui, il est inacceptable que certains vétérans semblent se foutre de la situation actuelle du club. «Bergy» a connu une saison très difficile alors qu’il dirigeait des Nordiques qui avaient peu de talent, mais qui ne lâchaient jamais le morceau.

«Quand je partais, je pleurais, tellement mes gars se battaient comme des chiens», a-t-il raconté.

«J'en ai "coaché", des (joueurs) comme le Canadien a en ce moment, mais la seule différence, c'est qu'ils sortaient de là meurtris», a-t-il également évoqué.

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