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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Des sans-abris éliront domicile dans un nouvel immeuble à Montréal

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TVA Nouvelles

2023-06-25T18:34:47Z
2023-06-26T12:58:40Z
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Vulnérables et parfois laissées à elles-mêmes, plusieurs personnes sans-abris éliront domicile dans un nouvel immeuble à logements au centre-ville de Montréal.

• À lire aussi: Un projet de construction qui tourne au cauchemar pour de jeunes propriétaires

Le projet, qui prévoit l’aménagement de 114 unités d’habitation, verra le jour tout près de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

Plus d’une centaine d’ex-sans-abris pourront intégrer leur logement à partir du mois d’octobre. 

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En entrevue avec notre journaliste, la directrice générale de l’Accueil Bonneau, organisme qui vient en aide aux personnes itinérantes, assure vouloir rendre le milieu diversifié.

«On cherche à avoir une mixité sociale, ce qui veut dire qu’on veut des personnes de différents âges, différents genres, différents profils sociodémographiques. Mais toutes des personnes qui sont dans des situations de vulnérabilité : des hommes, des femmes, des personnes venant de la communauté LGBTQ, des personnes plus âgées, des plus jeunes, des étudiants. C’est-à-dire des jeunes qui sont aux études, mais qui n’ont pas un endroit où habituer» a détaillé Fiona Crossling, alors que son organisme est parvenu à relocaliser quelque 300 sans-abris par année depuis 25 ans.

La construction des appartements sera assurée par la Société d’habitation et de développement de Montréal.

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Un appui essentiel

Jean-Pierre Huard a été en situation d’itinérance pendant quelques années, mais a pu compter sur le professionnalisme des équipes de l’organisme communautaire.

Aujourd’hui sorti de la rue, il a été relocalisé par l’Accueil Bonneau. Il s’est confié sur son passé difficile à TVA Nouvelles.

«J’étais vraiment dans la rue. J’habitais en enfer. J’arrivais jamais à me trouver un logement dans le privé, je n’y arriverais pas. J’ai compris par après que ça passait par le communautaire, parce que je ne voyais jamais la lumière au bout du tunnel. J’avais un logement dans le privé quelques mois, je consommais, je ne payais pas le loyer, je me ramassais à la rue, c’était le ‘in and out’. Mais avec le communautaire, et en étant administré, ça m’a donné un élan», a-t-il expliqué.

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*Voyez le reportage d’Harold Gagné dans la vidéo ci-dessus*

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