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L'article provient de TVA Nouvelles

Des réformes à venir pour le système de santé, promet Dubé

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TVA Nouvelles

2022-03-12T23:57:05Z
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Depuis deux ans, la vie des Québécois a été rythmée par les vagues successives de COVID-19: des restrictions, des confinements, des sacrifices. Mais la pandémie a aussi révélé le plus grand malade du Québec: le système de santé.

«Les Québécois ont été au service de leur réseau de santé, alors que ça doit être le réseau de santé qui devrait être au service des Québécois», estime le ministre de la Santé Christian Dubé.

Il souhaite apporter des changements importants dans le réseau. Tout d’abord, un plan de gestion à jour dans les milieux hospitaliers, qui devrait arriver à temps pour l’automne. 

«Les Québécois, ça fait cinq fois qu’ils se pratiquent. Alors, on n’a pas besoin de les pratiquer, eux autres! Ce dont on a besoin, nous, comme ministère, c’est de s’assurer que toutes nos équipes qui doivent s’assurer que ce plan-là, ça fonctionne», explique Christian Dubé.

Le ministre veut aussi faire bouger les choses en chirurgie. La liste d’attente ne cesse d’augmenter alors que près de 160 000 patients attendent. Christian Dubé veut faire appel au privé et prioriser ceux qui attendent depuis trop longtemps. 

«Ce qui m’inquiète le plus, c’est celles qui sont au-dessus de 12 mois. Ceux qui attendent depuis trois mois, six mois, ce n’est pas toujours agréable. Mais ceux qui attendent depuis 15 mois, ça, ce n’est pas acceptable», soutient-il. 

Il manque 50 000 professionnels de la santé dans le réseau. L’accès rapide à la première ligne, une promesse électorale, peine à s’améliorer.

«Jusqu’à maintenant, tout le monde avait pris une approche semblable, c’est-à-dire que c’était le médecin qui devait être l’unique porte d’entrée et l’unique personne qui pouvait prendre en charge. C’est peut-être moins important que ça soit un médecin comme tel, mais que ça soit un professionnel de la santé», croit le ministre. 

Christian Dubé est loin d’être le premier politicien à tenter une réforme. Il espère la collaboration de tous pour rapidement mettre à exécution les différentes facettes.

«J’essaie d’en faire le plus possible dans le petit échéancier qu’il nous reste.

Et pour l’urgence sanitaire, maintenue sans relâche depuis deux ans, il promet sa levée au plus tard à la mi-avril.

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