Des politiciens dénoncent une attaque verbale contre Chrystia Freeland
Agence QMI
Des politiciens de tout horizon politique ont dénoncé des propos qui ont été tenus à l’encontre de la vice-première ministre du Canada, Chrystia Freeland, qui a été agressée verbalement lors d’une visite en Alberta, selon une vidéo publiée sur les médias sociaux.
Postée sur un compte qui fait part de son opposition aux mesures sanitaires liées à la COVID-19, il est possible d’entendre des personnes traiter Mme Freeland de «traître» en lui disant qu’elle n’a «pas sa place ici» lorsqu’elle entre dans l’ascenseur d’un hôtel de Grand Prairie.
“Chrystia! What the fuck are you doing in Alberta?!” A warm Alberta welcome for Chrystia Freeland. pic.twitter.com/H40J3hRcOE
— Without Papers Pizza (@wopizza) August 27, 2022
«Il n’y a absolument aucune place dans notre pays pour le harcèlement, l’intimidation et la conduite menaçante dont [Chrystia Freeland] et son personnel ont fait l’objet [vendredi] soir», a indiqué sur Twitter le ministre fédéral de la Sécurité publique, Marco Mendicino.
There is absolutely no place in our country for the harassment, intimidation and threatening conduct that @cafreeland and her staff were subjected to last night.
— Marco Mendicino (@marcomendicino) August 27, 2022
This kind of behaviour needs to be called out and condemned by everyone, regardless of political affiliation.
«Ce type de comportement doit être dénoncé et condamné par tous, quelle que soit l’affiliation politique», a-t-il précisé.
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Le candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada, Jean Charest, a également condamné l’incident, soulignant qu’il s’agit d’un «comportement dangereux».
This is gross intimidation. People are angry. I get it. But this is dangerous behaviour. It cannot be normalized. Every political leader must speak out and condemn this. #cdnpoli https://t.co/azcuUE4vst
— Jean Charest (@JeanCharest_) August 27, 2022
«Cela ne peut pas être normalisé. Chaque leader politique doit s’exprimer et condamner cela», a-t-il déclaré sur Twitter.
«Ce qu'a vécu la vice-première ministre du Canada Chrystia Freeland est inacceptable. On doit dénoncer le harcèlement sous toutes ses formes», a fait valoir le premier ministre québécois François Legault.
Ce qu’a vécu la vice-première ministre du Canada @cafreeland est inacceptable. On doit dénoncer le harcèlement sous toutes ses formes.
— François Legault (@francoislegault) August 27, 2022
Même son de cloche du côté du premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney, qui a mentionné que le «harcèlement verbal et les menaces» dirigés vers Mme Freeland sont «répréhensibles».
The verbal harassment and threats directed at Minister @cafreeland during her visit to Alberta yesterday were reprehensible.
— Jason Kenney 🇺🇦 (@jkenney) August 27, 2022
If you disagree with a politician, by all means exercise your right to protest. But screaming threatening language & physical intimidation cross the line.
«Si vous n’êtes pas d’accord avec un politicien, par tous les moyens, exercez votre droit de protester. Mais les cris, le langage menaçant et l’intimidation physique dépassent les bornes», a-t-il soutenu sur le média social.
«Vous savez que nos gouvernements ont beaucoup de désaccords sérieux. Mais vous êtes plus que bienvenu pour venir nous rendre visite ici, dans la province où vous avez grandi», a-t-il écrit en s’adressant à la vice-première ministre.
-Écoutez Nicole Gibeault, juge à la retraite au micro de Benoît Dutrizac sur QUB radio :