Publicité
L'article provient de Le Journal de Québec
Éducation

«Délestage» envisagé dans les écoles québécoises: des «parents volontaires» pourraient devoir être appelés en renfort

Photo d'archives, Chantal Poirier
Partager
Photo portrait de Daphnée  Dion-Viens

Daphnée Dion-Viens

2022-01-13T15:45:00Z
2022-01-18T14:24:24Z
Partager

En raison d’un «très grand nombre» d’absences anticipé dans le réseau scolaire, Québec suggère aux écoles d’avoir recours à des «parents volontaires» pour surveiller des groupes d’élèves et il envisage le «délestage» de certains services.

• À lire aussi: Retour en présentiel: des classes fermées si au moins 60% des élèves sont en isolement

Le ministère de l’Éducation a fait parvenir jeudi au réseau scolaire des «lignes directrices» sur lesquelles les centres de services scolaires et les écoles privées doivent se baser pour élaborer un «plan de contingence», après que le retour en classe eut été confirmé pour le lundi 17 janvier.  

Le «très grand nombre» d’absences anticipé par Québec en raison du virus pourrait «potentiellement mener à des bris de services dans certains milieux ou compromettre le maintien des services de garde tels qu’ils sont», lit-on dans ces lignes directrices.

«L’objectif est de garder les élèves présents à l’école de façon sécuritaire, malgré le taux élevé d’absentéisme anticipé chez le personnel scolaire», indique-t-on. 

Les écoles sont invitées à trouver des «personnes-ressources» qui seraient appelées en renfort au besoin, comme des «parents volontaires aptes à soutenir les élèves en classe dans leurs apprentissages durant l’absence physique de l’enseignant». 

«Délestage»

De plus, les écoles doivent déterminer les élèves à soutenir en priorité (par exemple, ceux qui sont en difficulté et ceux du premier cycle avant ceux du troisième cycle) ainsi que les services complémentaires qui peuvent être temporairement suspendus, comme les services «d’orthopédagogie, d’orthophonie, de soutien pédagogique». 

Publicité

Des profs, comme les enseignants-ressources, pourraient être libérés de certaines tâches d’accompagnement des élèves «dans le but de procéder à un éventuel délestage».

Cette opération de «délestage» ne vise toutefois que les «services complémentaires». Aucune matière ne devrait être retirée de la grille-horaire des élèves, précise-t-on. 

En outre, le réseau scolaire doit analyser la possibilité qu’un enseignant s’occupe de deux groupes d’élèves différents en même temps, avec l’aide d’un autre membre du personnel qui se déplacerait d’un local à l’autre. 

Un enseignant en isolement pourrait donner ses cours à distance à des élèves en classe, qui seraient alors supervisés par un autre adulte. 

L’enseignement à distance «pour l’ensemble de la classe si nécessaire» serait réservé à des «situations exceptionnelles». 

Enfin, dans les services de garde, des parents pourraient être appelés à prendre en charge des groupes, et les heures d’ouverture pourraient être réduites. 

Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, doit faire le point sur la rentrée scolaire lors d’un point de presse prévu à 15h cet après-midi. 

À VOIR AUSSI  

Publicité
Publicité