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L'article provient de Le Journal de Montréal

Fin des tests PCR pour les Canadiens: des assouplissements aux frontières qui inquiètent

La fin du test PCR pour les courts voyages est assombrie par le variant Omicron

Faith Gower, propriétaire d’un commerce à seulement cinq kilomètres de la frontière canado-américaine, est soulagé par l’assouplissement pour le test PCR.
Faith Gower, propriétaire d’un commerce à seulement cinq kilomètres de la frontière canado-américaine, est soulagé par l’assouplissement pour le test PCR. Photo Camille Payant
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Camille Payant

2021-11-30T22:57:09Z
2021-12-01T02:55:51Z
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Les tests PCR ne sont désormais plus obligatoires pour les Canadiens revenant d’un séjour de moins de 72 heures aux États-Unis, une mesure qui réjouit les habitants près de la frontière, mais qui inquiète les experts avec l’arrivée du variant Omicron de la COVID-19. 

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« C’est vraiment un soulagement. On a des amis et de la famille [aux États-Unis] », témoigne Faith Gower, propriétaire de Variétés Hemmingford, un commerce de la Montérégie situé à 5 km de la frontière. 

Depuis mardi, les Canadiens entièrement vaccinés qui visitent les États-Unis par voie terrestre ou aérienne n’ont plus à présenter le résultat d’un test PCR à leur retour au pays. 

Mais malgré cet assouplissement, Mme Gower ne compte pas traverser la frontière de sitôt en raison du variant Omicron. 

Rlâchement moins logique

Le relâchement des mesures aux frontières prévu par Ottawa était logique il y a quelques jours, mais l’est de moins en moins, soutient le virologue Benoît Barbeau.

« Étant donné que le variant Omicron a circulé à travers la planète, il faudrait imposer une fois de plus le test PCR, peu importe la durée de notre séjour à l’extérieur », indique-t-il. 

L’un des principaux problèmes avec ce nouveau variant est qu’il pourrait voyager même chez les gens vaccinés.

« Ces mesures aux frontières sont en partie symboliques. Il y a des choses qui sont encore plus utiles, comme la protection individuelle et une meilleure vaccination [avec une troisième dose] », affirme pour sa part l’immunologiste à l’Institut de recherches cliniques de Montréal André Veillette.

Depuis le début de la pandémie jusqu’au 31 octobre dernier, les agents des services frontaliers canadiens ont intercepté 374 cas de résultats de test de la COVID-19 qu’ils soupçonnaient d’être frauduleux.

– Avec Raphaël Pirro, Agence QMI

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