Parcomètres électroniques: la Ville de Québec devra remplacer 200 bornes de paiement fonctionnelles
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![Photo portrait de Dominique Lelièvre](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2FDominic_Lelievre10745c8a-6dbf-4139-84cb-8e9cc3289bad_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
Dominique Lelièvre
La Ville de Québec devra remplacer quelque 200 bornes de paiement de stationnement sur rue déployées en 2012 au coût de 1,7 million $, et ce, même si elles sont encore pleinement fonctionnelles.
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La Municipalité évoque des raisons hors de son contrôle. Même si elles « ne présentent actuellement aucun enjeu fonctionnel », les bornes de paiement, ou horodateurs, qui sont installées dans les rues près de 1900 espaces de stationnement, ont le défaut d’utiliser encore la bonne vieille bande magnétique pour lire les cartes de crédit.
Or, la fin approche pour cette façon de payer.
« Les intermédiaires internationaux qui gèrent les transactions par carte de crédit ont annoncé que toutes les transactions devront utiliser la technologie de “paiement sans contact” ou être authentifiées par un numéro d’identification personnel (NIP) avec la puce à compter de l’automne 2022 », explique le porte-parole David O’Brien.
Nouvelles normes
« Ces nouvelles normes de transactions bancaires obligent la Ville de Québec à remplacer les bornes de paiement acquises en 2012 par des bornes de nouvelle génération qui disposent d’un clavier alphanumérique, d’un lecteur de paiement sans contact et d’un panneau solaire plus puissant », poursuit-il.
Un appel d’intérêt vient d’être lancé, afin d’interroger les fournisseurs sur les solutions disponibles sur le marché. Un appel d’offres devrait suivre dans les prochains mois.
La Ville de Québec souhaite par la même occasion donner un coup de jeune à son application Copilote, qui permet de payer sa place avec un téléphone intelligent.
« Le paiement mobile demeurera possible à la suite du remplacement des bornes, avec une application Copilote évoluée en fonction du nouveau système », précise M. O’Brien.
Cumul du temps
Fait intéressant, la Ville veut aussi vérifier si les fonctionnalités « ajout de temps » et « cumul du temps » existent sur le marché.
Ceci permettrait en théorie de répondre à deux irritants soulevés par plusieurs usagers, soit l’impossibilité d’ajouter du temps en utilisant les bornes de paiement physiques, et l’impossibilité de profiter des « minutes restantes » payées par l’occupant précédent d’une place, qui font d’ailleurs l’objet d’une action collective.
La Ville ne fait toutefois aucune promesse à ce sujet. « Aucune décision n’a été prise sur cette question, car le recours collectif n’a pas encore été entendu par les tribunaux », affirme-t-elle.