COVID-19 chez les intervenants d’urgence: des cas, mais pas de rupture de service
Nicolas Saillant | Journal de Québec
Services de police, sécurité incendie et ambulanciers, tous les corps de métier de première ligne sont aux prises avec des éclosions dans leurs effectifs, mais aucun service d’urgence n’est prêt d’une rupture de service assure les autorités de la région de Québec.
Au même titre que la population en général, les policiers, pompiers et ambulanciers sont frappés par la vague Omicron des dernières semaines. À Québec, on indique qu’environ 10% des effectifs en sécurité publique sont actuellement touchés par la COVID.
Sur les 1350 policiers et pompiers de la Ville de Québec, 134 employés sont en isolement en lien avec la pandémie. C’est donc dire que 9,9% des effectifs sont donc touchés, mais «la situation est sous contrôle», a indiqué le maire Bruno Marchand.
Au SPVQ, 41 cas positifs ont été déclarés alors que 43 policiers sont en isolement préventif. La pandémie touche légèrement plus en proportion les pompiers de Québec qui sont 27 à avoir été déclarés positifs tandis que 23 autres employés sont en isolement préventif.
Le service incendie de Québec assure que «toute la couverture de risque est assurée».
Le président de l’Association des pompiers professionnels de Québec, Alexandre Arturi, indique pour sa part qu’aucun congé n’a été annulé, signe que la situation est stable.
À Lévis, 13 policiers étaient absents du travail mardi, soit dix patrouilleurs ainsi que trois enquêteurs, mais cela marquait une légère amélioration par rapport aux 16 d’il y a quelques jours. «Pour l’instant, ces absences n’ont aucun impact sur les services rendus à la population», assure le porte-parole Jean-Sébastien Levan.
Une trentaine d’ambulanciers
Le service préhospitalier de la région de Québec n’y échappe pas. Frédéric Maheux, qui représente les ambulanciers de la grande région de Québec indique que depuis deux semaines, une trentaine de paramédics ont dû se placer en isolement tout en ajoutant qu’un certain nombre est déjà revenu au travail depuis. «On s’en sort assez bien, dit-il, on touche du bois».
L’ensemble des services de première ligne ont affirmé que leur plan de contingence était prêt depuis le début de la pandémie a ajoutant toutefois qu’il ne prévoyait pas le déployer dans les circonstances actuelles.